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Depuis les années 2012-2013, il est compliqué de trouver du personnel pour surveiller les plages. Didier Hernandez est maire de la commune des Grangettes et président du syndicat  mixte des Deux Lacs. Il a la charge d’organiser surveillance des plages. Il fait le point sur la situation.

La recherche des surveillants de baignade diplômés pour cet été a déjà commencé par l’intermédiaire de pôle emploi et de la faculté des sports de l’université de Franche-Comté. Tous les moyens sont mis en place pour éviter un manque de surveillants : « On a essayé de recontacter ceux qui ont assuré cette mission  l’an dernier. On va voir si on a des retours favorables Â», déclare le maire qui ne cache pas son inquiétude quant à la possibilité de fermer une ou plusieurs plages si le manque de surveillants est trop important. En tout ce sont six plages qui sont à surveiller mais le nombre trop faible de surveillants a fait que l’année dernière, seulement trois plages ont pu être surveillées.

Inquiétude pour cet été

« En 2008, on surveillait six plages, on avait à peu près quinze personnels et depuis 2013 on en trouve difficilement huit ou neuf Â». Le nombre de plages a par conséquent été restreint. Cela  se limite à une plage surveillée sur les Grangettes, une à Labergement-Sainte-Marie  et une à Oye-et-Pallet à la sortie du lac Saint-Point. Le maire des Grangettes espère que les vacanciers pourront profiter aux mieux des plages cet été mais pour l’instant la situation reste délicate : « On verra avec le comité syndical comment on gère la situation Â». Toutes ces plages rassemblent des milliers de personnes tous les ans.

Infos pratiques : Pour avoir des informations sur la surveillance des plages, contacter Sébastien Donzelot : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou la communauté de commune des lacs et montagnes du Haut-Doubs : 03 81 49 10 30.

L'interview de la rédaction / Didier Hernandez

La saison d’été est sur le point de démarrer à Métabief. Comme chaque année, c’est le VTT qui lance les hostilités. A compter de ce samedi 7 mai, les pratiquants pourront dévaler les 25 kilomètres de piste VTT descente et enduro pour tous les niveaux. Au menu, huit pistes : 1 verte, 2 bleues, 2 rouges et 3 noires.  Il est rappelé également que la piste verte Bike’All est toujours à disposition pour la découverte de la discipline en toute sécurité.  A l’occasion de la nouvelle saison, les vététistes pourront découvrir le tout nouveau tracé de la piste bleue Atlas à partir de la fin mai et d’un tout nouvel aménagement sur la piste Cordillère.

Le VTT à Métabief, c’est aussi…

Cinq itinéraires de rando VTT labellisés FFC, un télésiège, une école de VTT labellisée, deux zones ludiques pour l’apprentissage et trois itinéraires de montée en VTT électrique. Précisons également que ce samedi 7 mai marque aussi l’ouverture du bike park.

Pour de plus amples informations : https://www.station-metabief.com/fr/


Le secteur touristique a beaucoup souffert de la récente crise du Covid notamment le tourisme fluvial qui a été en grande partie gelé lors de cette crise. Malgré cet arrêt, ce début d'année 2022 semble être de bon augure pour le domaine fluvial qui séduit de plus en plus de personne notamment dans le Doubs, qui offre aux vacanciers des paysages rares pour des croisières fluviales.

 Un rapport qualité prix attractif

 Le tourisme fluvial est une manière de profiter pleinement de son temps en vacances : « on vit au rythme de l'eau Â» témoigne Thibaut Meyere pilote du bateau « La Jeannine Â» de la compagnie CroisiEurope. Le prix abordable de ces croisières est également un argument convaincant pour de nombreux vacanciers souhaitant s'y essayer. En effet, « une croisière sur un de nos bateaux coûtera moins cher qu'une nuit dans un hôtel deux étoiles à Paris Â». De plus ce type de tourisme permet de « partir en vacance près de chez soi, souvent à moins de 100km Â».

 Continuer à dynamiser le secteur

 Malgré le fait que depuis 2022 le tourisme fluvial soit reparti à la hausse et soit presque équivalent à la fréquentation de 2019, Voie Navigable de France ainsi que de nombreuses collectivités souhaitent « continuer à favoriser et dynamiser ce secteur Â» livre Christophe Huot-Marchand, responsable d'unité territoriale à Besançon. Différentes actions vont donc être menées, comme la rénovation de pontons, la multiplication des signalisations le long des canaux ou encore l'ajout de gîtes le long des canaux pour permettre aux usagers de se restaurer plus facilement. D'autres chantiers conséquents sont en cours comme une opération de dragage à Orchamps ou la réparation de différents digues suite aux récentes crues.

Le reportage de la rédaction

 

C’est une nouvelle saison qui se prépare à la base nautique des Grangettes. Gérée par les clubs de voile et de canoë kayak de Pontarlier, la structure a organisé son recrutement et va, dès ce dernier week-end d’avril, se soucier de la vérification et de la mise en place de sa flotte de bateaux, indispensables pour le bon déroulement des activités nautiques à venir. Pour cette nouvelle saison, que tout le monde espère la plus normale possible, c’est une vingtaine d’animateurs, cadres sportifs et agents d’accueil qui assureront l’encadrement des activités et l’animation de la base. Cette année encore, les visiteurs (estivants, locaux, colonies de vacances et centres de loisirs,…) pourront s’inscrire à des cours ou s’offrir de véritables  plaisirs nautiques en louant le matériel mis à disposition et en profitant pleinement du splendide lac Saint-Point, que le monde entier nous envie. Au programme : canoë kayak, voile, paddle, catamaran, … . La caravelle, qui avait été très appréciée l’été dernier, sera également de retour.

La restructuration du pont des Rosiers

Après les deux dernières années très compliquées, en raison de la crise sanitaire et des caprices de Dame Météo, avec notamment un mois de juillet « pourri Â» en 2021, Dominique Melet, coresponsable de la base, espère que cet été 2022 ne lui réservera pas de mauvaises surprises. Pour l’heure, sa seule inquiétude, concerne les répercussions que le chantier de restructuration du pont des Rosiers, situé sur la commune de la Cluse-et-Mijoux, pourrait avoir sur l’accès des visiteurs à la base et l’organisation des activités. Il s’est d’ailleurs empressé de le faire savoir auprès des élus du Conseil Départemental du Doubs afin que le site et le nouvel itinéraire soient le mieux indiqués possible. Une solution devrait être trouvée. Il en va de la bonne santé de l’économie touristique locale.

L'interview de la rédaction : Dominique Melet

 

Depuis le 16 avril, et jusqu’au 2 octobre, la Citadelle de Besançon invite la population à participer à son Escape Game. L’intrigue emmène les participants au temps de Louis XIV. Entre intrigues, logique, énigmes, indices, manipulations et autres jeux de dupes, les joueurs parviendront-ils à résoudre dans le temps imparti la sulfureuse « Affaire des poisons Â» ? Retrouvez toutes les informations et créneaux horaires sur www.citadelle.com

Dans un communiqué de presse, la société Keolis indique que la ligne Ginko Citadelle reprend du service à compter de ce samedi 26 mars. Elle vous dépose aux portes de la Citadelle en 10 minutes environ depuis Chamars avec un itinéraire au cœur de ville. Elle circule tous les jours (1er mai compris). Périodes et horaires détaillés sur ginko.voyage https://www.ginko.voyage/se-deplacer/bus-tram-car/ligne-ginko-citadelle

Ce mardi matin, Ludovic Fagaut est revenu sur le conseil d’agglomération de mercredi dernier, portant sur la réactualisation du schéma touristique du Grand Besançon. L’élu de l’opposition a poussé un véritable coup de gueule sur ce qui devait être le point d’étape nécessaire de la stratégie touristique.  

 

"Un fiasco de l'attractivité touristique"

Mercredi soir, le conseil d’agglomération a débattu sur la réactualisation du schéma touristique du Grand Besançon. Une orientation qui manque « clairement d’ambition, de renouvellement, et de courage politique Â» au plus grand dam des élus du parti « Besançon Maintenant Â» mené par Ludovic Fagaut. Ce dernier déplore un schéma touristique « fade et sans saveur Â» alors qu’il espérait un projet capable de relancer la dynamique économique touristique du Grand Besançon Métropole par le biais d’actions fortes. « Il n’y a aucune nouvelle idée de ce qui peut être fait sur le territoire, aucune fiche action de développée, et nous sommes mécontents de ce trop peu d’intérêt porté au schéma touristique sur notre territoire Â» regrette l’élu. « C’est un véritable fiasco de l’attractivité touristique, le rendu est consternant. On attendait un projet concret, des actions à effet immédiat. C’est ce qu’espèrent les habitants ! Il faut donner du sens économique à nos engagements touristiques. Malheureusement, nous sommes dans une continuité de ce qui n’a pas marché Â» poursuit-il.

 

« Quelle approche marketing de notre territoire avons-nous aujourd’hui ? Â» questionne Ludovic Fagaut. « Qui démarchons-nous ? Nous ne voyons rien, nous ne sommes pas au rendez-vous, c’est accablant. Qu’est-ce qui a progressé depuis 2017 ? Rien. Quelle clientèle est présente aujourd’hui sur notre territoire ? On ne sait pas. Quel est le budget précis du tourisme sur le territoire bisontin ? On est incapable de le déterminer, tellement ce dernier est dilué dans tous les services. Comment accueillir les touristes ? Cette notion d’accueil a totalement disparu Â» regrette le chef de file LR du groupe d'opposition.

D’autant plus que ce territoire dispose de très nombreux éléments attractifs, et d’atouts différenciateurs comme aime le souligner Ludovic Fagaut. Qu’ils soient architecturaux, patrimoniaux, culturels, ou encore sportifs. Les idées fusent dans le camp de l’opposition : déploiement d’un chargé de mission capable de promouvoir le territoire à l’extérieur, partenariat à tisser par l’intermédiaire du jumelage, valorisation du territoire sport-nature lors de la Transjurassienne, meilleure utilisation du Centre de Linguistique Appliquée, élaboration de brochures groupées et d’un guide de randonnée du territoire, promotion du Festival international de musique de Besançon, développement du réseau des sites majeurs Vauban… Sans manquer de fustiger la tenue du dernier marché de Noël. « Autant ne rien faire que ce qui a été fait cette année Â» blâme Ludovic Fagaut. Ce dernier aurait souhaité mettre en place un « village des neiges Â» valorisant l’artisanat local, des produits locaux, ainsi que certains sports d’hiver. « On ne profite de rien, il y a tellement à faire. Les acteurs du tourisme étaient en attente d’un schéma moteur, ils vont être fortement déçus Â» déplore l’élu de l’opposition.  

 

Ludovic Fagaut :

 

 

 

A Métabief, on a le sourire. Ces vacances d’hiver ont débuté sur les chapeaux de roue. Actuellement, pour cette première semaine de séjour à la neige, le taux de réservation est de 80%. Il sera encore plus important lors de deux prochaines semaines, avec notamment l’entrée en lice de la zone concernant notre région. Les différents acteurs qui font vivre économiquement ce territoire espèrent que ces conditions des plus agréables se maintiendront.

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En cette première semaine de vacances, les familles, venues du Nord de la France, apprécient l’esprit familial de Métabief. La possibilité qu’ont les enfants de pouvoir apprendre et approfondir les rudiments du ski alpin, sans oublier bien entendu ces grands espaces verts et de forêt, qui permettent de se ressourcer et de s’évader, sont des atouts non négligeables.

La satisfaction des professionnels

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Le responsable de l’enseigne Gaby Sport ne cache pas sa satisfaction. La saison, lancée depuis décembre dernier, est intéressante. Ce qui lui a permis de pouvoir recruter davantage. Dans ce magasin d’articles de sport et de location de matériel, lorsque les conditions sont au beau fixe, comme c’est le cas actuellement, jusqu’à 600 personnes peuvent être accueillies quotidiennement. Cyrielle Vieye, chargée de communication au sein de l’office de tourisme du Haut-Doubs, confirme cette situation favorable. Métabief affiche pratiquement complet pour les trois semaines à venir. Pour l’heure, il reste encore de la place pour la quatrième et dernière période. D’ici là, si les conditions se maintiennent, le public, majoritairement parisien, ne devrait pas bouder les montagnes séduisantes du massif du Jura.

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Le reportage de la rédaction

A quelques jours des vacances de Noël, comment se porte le tourisme dans le Haut-Doubs ? Nous avons fait le point avec Sébastien Populaire, président de l’office du tourisme du Pays du Haut Doubs.

 

Deux éléments essentiels, la météo et les conditions sanitaires

« On est sur la même lignée de ce qui se fait traditionnellement sur cette période-là Â» souligne l’élu. Un indicateur est d’ailleurs primordial pour estimer la fréquentation de ce territoire pendant les vacances de Noël : le taux de réservations sur les unités d’hébergement. « Actuellement, il est de 60% en ce qui concerne le pays du Haut-Doubs pour la première semaine, et de 75% pour la deuxième semaine Â» confie Sébastien Populaire. Un engouement qui ne régresse pas en partie grâce à deux paramètres importants : la météo et les conditions sanitaires encore souples. Effectivement, les récentes chutes de neige ont enfin recouvert les monts du pays du Haut-Doubs d’un épais manteau blanc, et d’autres précipitations sont encore prévues dans le courant de la semaine prochaine. Le soleil est aussi au rendez-vous puisqu’il vient accompagner au quotidien les activités des touristes qui profitent déjà du domaine. « Tous ces éléments météorologiques font un très bon cocktail ! » s’enthousiasme l’élu du Haut-Doubs. Par ailleurs, il n’y a actuellement pas de grosses restrictions par rapport aux conditions sanitaires, dans une région « grands espaces Â» qui propose majoritairement des activités de plein air. « Ça engage les gens à venir. Notre territoire est très favorable à la réalisation d’activités très sécuritaires compte tenu de la crise sanitaire Â» souligne Sébastien Populaire.

 

Un large éventail d’activités

La plupart des touristes venant profiter du pays du Haut-Doubs en période hivernale proviennent de Bourgogne-Franche-Comté, ainsi que des régions alentours comme le Grand Est et l’Auvergne-Rhône-Alpes. On compte aussi quelques visiteurs issus de Paris et du Nord. Une fois de plus, l’attractivité du pays du Haut-Doubs réside dans ses grands espaces et ses activités de plein air. « La grande majorité des touristes viennent effectivement pour les sports de glisse Â» explique le président de l’office du tourisme du Haut-Doubs. « Mais, la fermeture du ski alpin l’année dernière fait découvrir d’autres activités à ces personnes, qu’ils vont continuer de pratiquer. On a aussi pas mal de choses autour de la gastronomie, et ça nous permet d’avoir un mélange assez diversifié, que ce soit pour les activités de plein air ou d’intérieur. Et nous avons des professionnels très sérieux qui respectent les protocoles sanitaires. Tout ça fait qu’on est une région particulièrement attirante, on a tout un éventail d’activités à proposer Â» poursuit-il.

 

Entretien avec Sébastien Populaire :

 L’Insee Bourgogne-Franche-Comté vient de publier une nouvelle étude portant sur la fréquentation enregistrée durant la saison touristique de l’été 2021. Il apparaît qu’elle reste en retrait de près de 20% par rapport à la même période de 2019, d’avant crise, soit 1,4 millions de nuitées en moins. La fréquentation diminue dans tous les départements. Cette baisse est de 23% pour le Doubs et de 16% pour le Jura. C’est dans le Territoire de Belfort que la chute est la plus importante, avec une baisse de 43% entre 2019 et 2021.