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Ce mercredi, des membres de l’association Lym’Pact, de la direction hygiène santé et de l’ARS étaient regroupés à la maison de Velotte. Devant quelques randonneurs et vététistes, Anne Colin, la présidente de Lym’Pact, atteinte de la maladie de Lyme, a informé et sensibilisé sur les maladies que peut transmettre cet acarien.

 

Les tiques, parasites de petites tailles, présentes d’avril à octobre dans les régions riches en massifs forestiers, en zones boisées et végétalisées, comme la Bourgogne-Franche-Comté, peuvent transmettre de très nombreuses maladies à l’homme, notamment la maladie de Lyme.

 

Des gestes simples qui permettent de réduire les risques

 

Anne Colin l’explique, des actions sont à réaliser avant, pendant, et après une sortie en pleine nature.

-          Bien s’équiper de vêtements longs et clairs, couvrant la peau et les parties du corps exposées, et se munir de pinces à tiques. Les répulsifs qui disposent de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) peuvent être utilisés.

-          Rester sur les chemins et ne pas s’en éloigner, éviter les hautes herbes, et ne pas s’asseoir directement dans l’herbe.

-          Vérifier ses vêtements, examiner très soigneusement son corps, même les parties les plus dures à observer (s’aider de deux miroirs une d’une personne). Recommencer les jours qui suivent.

 

En cas de piqûre, consulter un médecin si une plaque rouge apparaît autour de la plaie après 48h et jusqu’à 30 jours après la piqûre, et si des symptômes tels que maux de tête, fièvre ou grande fatigue se manifestent. Désinfecter la zone de piqûre après avoir extrait la tique et lavez-vous les mains. Pour l’extraire, n’utilisez surtout pas de produits type éther, alcool, flamme, ou autre. Utilisez un crochet à tique sans compresser le corps de la tique pour éviter qu’elle régurgite sa salive qui contient tous les agents pathogènes. 

 

Anne Colin, présidente de Lym'Pact :