La sénatrice du Jura, Sylvie Vermeillet, a signé la saisine du Conseil constitutionnel concernant la proposition de loi visant à modifier le mode de scrutin municipal pour les communes de moins de 1 000 habitants. Déposée le 23 avril par le sénateur du Doubs Jean-François Longeot, cette loi suscite des inquiétudes.
Opposée au texte lors de son examen au Sénat le 11 mars, Sylvie Vermeillet estime qu’ « il complexifie inutilement le système actuel, risquant de décourager les candidatures et d’accroître le désintérêt des électeurs ». Elle appelle « les Sages à se prononcer sur le maintien d’un régime électoral distinct pour les petites communes ».
En visite à Washington, une délégation de sénateurs français veut renforcer les liens transatlantiques. Pendant huit jours, quatre membres du groupe d’amitié France–États-Unis rencontrent leurs homologues américains au Capitole. Objectif affiché : apaiser les tensions commerciales et rappeler l’amitié historique entre les deux pays. À la sortie des échanges, la sénatrice jurassienne Sylvie Vermeillet souligne « des échanges chaleureux » et n’a pas manqué d’offrir un comté, symbole de son terroir ».
Dans un communiqué de presse. Le Parti radical du Jura, avec comme cheffe de file la sénatrice Sylvie Vermeillet, Vice-présidente de cette assemblée, prend « ses responsabilités » dans la compagne des législatives et indique qu’il apporte son soutien à la candidate LR Justine Gruet, dans la 3è circonscription du Jura, et Danielle Brulebois, la députée sortante de la majorité présidentielle, dans la 1ère circonscription. Le parti ne se positionne pas quant à Marie-Christine Dalloz, dans le 2è circonscription jurassienne. Son refus de faire union avec Delphine Gallois, adjointe au Maire des Rousses, représentant le Pari Radical et Horizons, a pesé dans la balance.
Sylvie Vermeillet, la sénatrice jurassienne vient d’adresser un courrier à Marc Fesneau, le ministre de l’agriculture, afin d’attirer son attention sur la situation économique, sociale et humaine des viticulteurs jurassiens, touchés de plein fouet par le dernier épisode de gel, en date des 24 et 25 avril derniers.
La parlementaire lui demande d’accorder « une attention particulière aux vignerons nouvellement installés, avec le déclenchement de l’indemnité de solidarité nationale, un soutien à la trésorerie et des mesures d’exonération de cotisations et de taxes sur le foncier non bâti ». Mme Vermeillet propose également que soit mis en place « un soutien financier en faveur des projets d’évaluation de dispositifs de protection contre le gel ».
Ce mercredi, à l’occasion de la séance de questions d’actualité au Sénat, Sylvie Vermeillet, la parlementaire jurassienne, a interpellé le gouvernement sur les injures et attaques personnelles dont a été victime Gabriel Bremond, le Maire de la commune d’Eclans-Nenon, les 25 décembre et 1er janvier derniers. Des tags ont été découverts partout dans le village et sur les murs de la mairie. Il s’agissait d’injures homophobes et d’attaques personnelles « d’une violence inouïe » a précisé Mme Vermeillet devant Gabriel Attal.
Une expérience politique de plus pour la sénatrice jurassienne Sylvie Vermeillet. Désignée récemment vice-présidente du Sénat, après sa brillante élection, dès le 1er tour, le 24 septembre dernier, Mme Vermeillet a tenu sa première présidence au palais du Luxembourg. Une mission qu’elle pourra endosser lorsque Gérard Larcher sera absent. Rappelons que, lors de son premier mandat, Sylvie Vermeillet était vice-présidente de la commission des finances.
Réélue triomphalement par les grands électeurs jurassiens, la sénatrice Sylvie Vermeillet a obtenu la confiance de ses pairs du Palais du Luxembourg. Alors qu’elle était, lors du précédent mandat, vice-présidente de la commission des finances, elle a décroché une plus haute responsabilité en début de semaine, en devenant vice-présidente du bureau du Sénat. Une nouvelle mission qu’elle occupera avec sept autres parlementaires, aux côtés du LR Gérard Larcher, qui a retrouvé son fauteuil de président.
Ce dimanche, les 998 grands électeurs jurassiens ont élu les deux sénateurs du département pour les six prochaines années. Avec 57,4% des suffrages, la centriste Sylvie Vermeillet a été réélue dès le 1er tour. Clément Pernot, le Président LR du Conseil Départemental du Jura, qui laissera son fauteuil, a remporté le 2è tour de scrutin, avec 39,17% des suffrages.
Les autres résultats du 2è tour
Jean Daniel Maire (DVC) : 32,3%
Liliane Lucchesi (SOC) : 16,8%
Virginie Pâte (DVC) : 4,8%
Aurore Vuillemin-Plançon (RN) : 4,1%
Véronique Asnard (FI) : 2,5%
A l’issue du 1er tour des élections sénatoriales qui se déroulent ce dimanche en France, et notamment dans le département du Jura, seul département franc-comtois concerné par ce scrutin, la sénatrice centriste sortante Sylvie Vermeillet (57,41%) a été élue, en l’occurrence réélue. Le deuxième élu sera connu à l’issue du 2è tour ce dimanche soir. 998 grands électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche.
Les autres résultats ( les élus en caractère gras se maintiennent au 2è tour)
Clément Pernot (LR) : 33,51%
Gérôme Fassenet (LR) : 24,53%
Liliane Lucchesi (SOC) : 17,01%
Jean Daniel Maire (DVC) : 13,78%
Virginie Pâte (DVC) : 6,61%
Aurore Vuillemin-Plançon (RN) : 5,7%
Jean-Louis Millet (DVD) : 5,4%
Véronique Asnard (FI) : 5,01%
Emeri Pauvret (FI) : 4,59%
Les élections sénatoriales se dérouleront le 24 septembre prochain. En Franche-Comté, le Jura, fait partie des départements où un scrutin sera organisé. Les candidats ont jusqu’à vendredi pour déposer leur candidature en préfecture. La centriste Sylvie Vermeillet sollicite un deuxième mandat de six ans auprès des grands électeurs jurassiens. Interview.
Pourquoi sollicitez-vous un nouveau mandat ?
Je suis aujourd’hui forte de l’expérience que j’ai vécue ces six dernières années au sein de cette haute assemblée. Il y a trois ans, je suis devenue vice-présidente de la commission des finances du Sénat. C’est un atout indéniable pour pouvoir être très opérationnelle et très efficace dans un nouveau mandat.
Comment concevez-vous votre rôle de sénatrice ? Il conjugue responsabilités nationales et locales ?
Le territoire d’un sénateur est très vaste puisqu’il évolue sur un département tout entier. A la différence des députés qui se partagent le département en plusieurs circonscriptions. Un sénateur fait beaucoup de kilomètres pour aller à la rencontre de l’ensemble de ses communes. Dans le Jura, ce sont 494 communes. On se partage entre une présence du mardi au jeudi à Paris et le reste du temps sur le territoire. Ma fonction ne consiste pas à dénoncer des problèmes, mais de trouver des solutions. Les Maires n’attendent pas seulement que l’on porte leur parole à Paris, ils attendent que l’on trouve des solutions à leurs difficultés.
Sommes-nous d’accord, si je vous situe au centre-droit de l’échiquier politique ?
Tout à fait. C’est mon positionnement. Je suis modérée. Je suis quelqu’un d’ouvert d’esprit. J’entends et j’écoute. Gérard Larcher, le président du sénat, a une maxime : « jamais non par principe. Jamais oui par discipline ». Cela me va très bien. Cela veut dire que l’on n’obéit pas à des logiques partisanes au Sénat. On écoute. On travaille de manière très approfondie. Ensuite, on se détermine sur un vote. D’où mon positionnement centre-droit qui me convient très bien et qui me permet d’écouter chacun.
Comment faites-vous campagne ? Rappelons que cette élection est particulière dans son mode de scrutin.
J’ai commencé tôt. Dès fin juin, j’ai organisé des réunions sur l’ensemble du territoire. J’ai déjà organisé une trentaine de réunions sur tous les ex-cantons jurassiens pour être au plus près des grands électeurs.
Le contexte est-il différent qu’en 2017 ?
Oui. Certains candidats revendiquent des enjeux très politiques par exemple. Alors que je suis sur du pragmatisme. Je conçois ma fonction en étant très à l’écoute des maires, en écoutant leur problème. Je crois au travail de fourmi. Je prends chaque dossier et j’essaie de trouver une réponse à chaque fois. Effectivement, je suis loin des enjeux politiques que certains voudraient faire jouer au Sénat. Le Sénat reste une assemblée politique. C’est clair. Mais pas de la même manière que l’Assemblée nationale.
Vous regrettez la candidature de Clément Pernot ?
Pas du tout. Je suis très attachée à la démocratie. Il fait sa campagne. Il fait ses propositions. Le 24 septembre, ce sera un instant de vérité pour chacun d’entre-nous Si c’est l’offre de Clément Pernot qui convient, on s’y adaptera. Je vois qu’il y a beaucoup de candidatures. Je trouve très bien que les grands électeurs aient un panel de candidats qui soit le plus large possible.
Il ne faut pas oublier la ruralité ?
La ruralité a besoin de parlementaires qui portent sa voix. Les élus sont force de propositions. Chaque fois que l’on peut réduire les écarts entre l’urbain et le rural, il faut le faire. Sans forcément les opposer. C’est une réalité financière. L’état consacre plus de moyens aux villes qu’aux campagnes. Il faut que les parlementaires arrivent à réduire ces écarts. Sans bouleverser les grands équilibres. La ruralité a besoin d’être entendue aussi sur la complexité des démarches administratives qui s’alourdissent. Les maires le dénoncent beaucoup. Tout est très compliqué. Il faut à chaque fois des bureaux d’étude, des cabinets, … Alors qu’il y a une vingtaine d’années, pas mal de choses pouvaient se faire au niveau de la commune. Il y a une espèce de complexification des pratiques administratives qui à tendance à exaspérer.
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