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En clôture d’une conférence sociale avec les partenaires sociaux, Elisabeth Borne, la première ministre a menacé les branches professionnelles ayant des minima salariaux inférieurs au Smic. Un premier ultimatum a été fixé au 1er juin prochain. Ces branches seront reçues par le ministère du travail. Une prise de parole qui s’inscrit dans une démarche gouvernementale ayant la volonté de faire que « le travail paye mieux Â». Néanmoins, pour l’heure, les contours des propositions avancées restent encore flous.

La CGT appelait ce jeudi à une journée de mobilisation interprofessionnelle et nationale. Avec pour objectif de faire pression sur le gouvernement afin d’obtenir une revalorisation des salaires et défendre le régime de retraites. A Besançon, environ 150 personnes se sont réunies sur la place de la Révolution avant d’entamer une marche jusqu’à l’Esplanade des Droits de l’Homme.

L'intersyndicale exige du gouvernement une augmentation significative et immédiate des salaires avec une indexation sur l’inflation, une revalorisation des pensions, retraites et prestations sociales. Mais aussi la revalorisation du point d'indice dans la Fonction Publique et de toutes les grilles dans le privé, ainsi que la réquisition des profits.

A Besançon, aux côtés de la CGT, la FSU, Solidaires et le PCF ont appelé à rejoindre les cortèges localement. D’autres rassemblements étaient prévus en Franche-Comté. Dans le Doubs, une mobilisation se tenait à Montbéliard, à 14h. Dans le Jura, trois points de rassemblement se tenaient : à Dole devant la sous-préfecture à 10h30, à Lons-le-Saunier place de la Liberté à 15h et à Saint-Claude devant la sous-préfecture à 10h30.

 

José Avilès, secrétaire général de l'union locale et départementale CGT :