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On connait les noms et fonctions des candidats Lutte Ouvrière qui se présenteront dans les 1ère, 2è et 5è circonscriptions du Doubs. Le parti de Nathalie Arthaud présentera des candidats dans tout le pays. Selon les militants, « le camp des travailleurs doit se faire entendre, s’organiser et se battre pour défendre ses intérêts Â».  

Nicole Friess (retraitée de l’hôpital) et son suppléant Anthony Rué (ouvrier de l’automobile) se présentent dans la 1ère circonscription. Brigitte Vuitton (enseignante) et Olivier Millot (enseignant) sont candidats dans la 2è circonscription du Doubs. Enfin, Sonya Morrison et Claude Cuenot, tous deux enseignants, sont en lice dans  la 5è circonscription.

Au nom de la gauche, le boulanger bisontin Stéphane Ravacley tiendra sa première réunion publique de campagne pour les élections législatives ce samedi 30 avril. Candidat dans la 2è circonscription du Doubs, il sera présent, à 18h, à Ornans, salle Saint-Vernier.  Il y parlera de ses combats pour les élections législatives, de son appel aux partis politiques à le soutenir, et du collectif Quartier Général qui l'accompagne dans cette campagne.

Les élections législatives se tiendront les 12 et 19 juin prochains. Afin de pouvoir voter il faut être inscrit sur les listes électorales. La préfecture du Jura indique que l'inscription peut être réalisée en ligne jusqu'au 4 mai et en mairie jusqu'au 6 mai.

Les demandes d’inscription sur les listes électorales peuvent être déposées, au choix :

Il est possible de vérifier son inscription et ses informations sur le lien suivant : https://www.elections.interieur.gouv.fr/

A un peu plus d’un mois des élections législatives, les discussions vont bon train entre les dirigeants de La France Insoumise et des autres partis de gauche. Jean-Luc Mélenchon, qui entend bien surfer sur un score plus qu’honorable obtenu au premier tour de l’élection présidentielle, souhaite rassembler pour mieux s’opposer.

Créer une majorité

Séverine Véziès, responsable Lfi dans le Doubs, est convaincue. Pour combattre la politique de « casses sociales et d’inaction climatique Â» d’Emmanuel Macron, il faut rassembler le « bloc populaire Â» afin de créer un avenir en commun. Un rassemblement qui permettrait aux insoumis, et donc à la gauche, d’obtenir une majorité aux élections législatives. Une « union à la base Â» poursuit Séverine Véziès, qui serait à-même de promouvoir les revendications des Français, avec en ligne de mire la retraite à 60 ans, la VIème République et les questions climatiques.

Une vision à long terme

Les discussions nationales ont été entamées il y a quelques jours entre les différents représentants des partis de la gauche politique. Outre les prochaines législatives (premier tour le 12 juin), les entretiens abordent également la recomposition du paysage politique à long terme. Le « bloc populaire Â» serait l’occasion de redonner une voix aux nombreux abstentionnistes et plus généralement au peuple Français, qui, s’il rejette les partis traditionnels, se sent toujours « investi dans les thématiques politiques Â», termine la responsable de La France Insoumise. Reste à savoir désormais si Jean-Luc Mélenchon parviendra à recueillir les faveurs de ses confrères.

L'interview de la rédaction

 

Après le deuxième tour de l’élection présidentielle, qui a vu Emmanuel Macron être reconduit une nouvelle fois à la tête de la nation française, Anne Vignot, maire de Besançon, indique que le président de la République devra rendre des comptes à la gauche, ayant grandement participé à sa réélection.

 

Un cri d’alerte face à l’extrême droite

Emmanuel Macron a été réélu pour un second mandat avec 58,54% des suffrages exprimés. Marine Le Pen obtient 41,46% des voix. L'abstention reste très élevée avec 28,01%. Et selon les premières estimations d'Ipsos-Sopra Steria, 42% des électeurs d'Emmanuel Macron ce dimanche ont voté pour lui, « afin de faire barrage à Marine Le Pen Â». Les 58% restants ont choisi le président sortant car ils considèrent « qu’avant tout il ferait un bon président de la République Â». Dans son discours de victoire ce dimanche, au Champ de Mars, Emmanuel Macron a d'ailleurs reconnu ce vote barrage : « Je sais que nombre de nos compatriotes ont voté pour moi, non pour soutenir les idées que je porte, mais pour faire barrage à celles de l’extrême droite. Ce vote m’oblige pour les années à venir Â». Un avis partagé par Anne Vignot, maire de Besançon. « Cette élection démontre qu’on n’a pas entendu ni écouté tout ce qui se passe en ce moment. La fracture sociale dans laquelle on est, l’écologie qui n’a pas eu de place dans le discours. On voit qu’il y a eu un vote par défaut, on le lit très bien dans de nombreux bureaux de vote Â» précisait l’édile bisontine dimanche soir. Avant de poursuivre : « Nous sommes passés à côté de l’extrême droite de façon importante, et j’espère que la leçon sera retenue, car on ne peut pas se réjouir des chiffres que nous avons eu. On peut dire que la gauche s’est mobilisée pour sauver Macron Â».

« Nous sommes confrontés à une fracture sociale qui est absolument insupportable. On attend des gestes forts dans les ministères qui vont être créés, avec beaucoup de modestie, beaucoup d’écoute. Il faut aussi que les élus se rapprochent du terrain. Il y a une rupture avec les collectivités. On a besoin d’un autre gouvernement, qui sache travailler avec les élus sur le terrain, en face des difficultés des citoyens, c’est urgent Â» Anne Vignot, maire de Besançon.

 

Une union totale de la gauche pour les législatives ?

« La situation est grave, avec la crise sociale, la crise climatique, la crise de manque de confiance. On ne peut pas continuer comme ça. La colère est déjà présente aujourd’hui, elle s’exprimera. Nous devons franchir un cap avec les législatives » poursuit la maire de Besançon. Et lorsqu’on évoque avec elle, une possible union de toute la gauche, cette dernière ne referme pas complétement la porte. Bien au contraire. « La rupture est tellement forte aujourd’hui, il faut que les discussions aient lieu. Chacun doit prendre ses responsabilités. Nous avons besoin de montrer une union de la gauche, écologiste qui va montrer une nouvelle façon de penser le gouvernement et le Parlement. Je suis pour l’union, le dialogue est ouvert. Les partis sont d’ailleurs en train de discuter, et je suivrai la ligne du parti Â». Et quand on questionne Anne Vignot sur une possible alliance avec La France Insoumise, laquelle n’avait jamais été possible jusqu’à présent, l’élu bisontine évoque des discussions en cours. « Une chose est certaine, aujourd’hui je gouverne une équipe qui est multiple, et on a besoin de cette diversité de pensées, même si ce n’est pas simple. Je pense qu’il risque d’avoir un gouvernement avec un dialogue extrêmement difficile, puisque si les votes pour le Parlement s’expriment de la même façon, voire avec plus de diversité qu’au premier tour, la gouvernance va être compliquée. Il va falloir apprendre à vivre ensemble et à s’écouter. Moi je remets toujours tout à plat à chaque élection Â». 

Selon nos informations, Philippe Alpy, maire de Frasne, Vice-Président du conseil départemental du Doubs, serait candidat à la candidature aux législatives de juin prochain avec l’investiture de la majorité présidentielle, sous l’égide de la droite portée par « Agir Horizon Â», le mouvement d’Edouard Philippe. Philippe Alpy est loin d’être un inconnu. Engagé en politique depuis l’âge de 18 ans, l’élu du Haut-Doubs agit depuis de nombreuses années, tant au niveau associatif que politique, dans les domaines du social, de l’économie et de l’environnement. Ses engagements dans la préservation de l’eau, les transports et le tourisme, en tant que président du syndicat qui gère la station de Métabief, sont reconnus.

Plusieurs élus issus de la majorité départementale du Doubs et des parlementaires locaux soutiendraient cette démarche. Philippe Alpy vient affronter Annie Genevard ( LR) qui ambitionne de décrocher un troisième mandat de député dans la cinquième circonscription du Doubs.

Les 12 et 19 juin prochains, les Français éliront leurs députés. Après l’élection du Président de la République, un autre combat s’annonce. Les sièges des 577 députés de l’Hémicyclique sont à renouveler.  Ce samedi matin, Stéphane Ravacley, le médiatique boulanger bisontin a fait savoir sa candidature à la presse. Pour l’heure, Mr Ravacley ne s’affiche avec aucun parti politique, mais il reconnaît que des contacts sont prometteurs avec le Parti Socialiste et Europe Ecologie Les Verts. Les discussions sont très timides, voire inexistantes, avec les autres forces de gauche. En tout cas une chose est certaine, Stéphane Ravacley appelle à l’union, autour de son nom. Si ce soutien politique est primordial pour remporter le siège dévolu à la 2è circonscription du Doubs, il attend également une forte mobilisation de la société civile à ses côtés.  

« Je resterai boulanger Â»

La campagne est lancée. Au-delà d’un programme politique défendant des valeurs sociales et écologiques, Stéphane Ravacley veut changer la vie politique française. Il explique que les élus d’aujourd’hui sont déconnectés des réalités sociétales et trop éloignés des préoccupations de leurs concitoyens. Selon lui, la professionnalisation de la vie publique est en partie responsable de ce désamour entre la société et ses élus. « Il faut changer le visage et la parole des politiques Â» lance t-il. Stéphane Ravacley aimerait voir siéger au parlement des maçons, des commerçants, des citoyens, des ouvriers, des chômeurs, … Â».

Confronter à un mur politique

Stéphane Ravacley explique que « l’engagement associatif à ses limites Â». Lors de ces combats pour les jeunes migrants et les réfugiés ukrainiens, il a vu les limites du système et que la seule volonté ne suffisait pas toujours pour faire aboutir un projet de société auquel il croit. C’est la raison pour laquelle,  il se lance dans cette bataille politique. Le Bisontin s’insurge contre ceux qui lui font procès et s’offusquent de le voir faire de la politique, de passer de l’autre côté de la barrière. « Je sais que je dérange, que je prends la place de quelqu’un Â» ajoute-t-il. Néanmoins, Stéphane Ravacley est déterminé pour aller jusqu’au bout. Convaincu que ses nouvelles éventuelles responsabilités lui permettront de faire bouger les lignes.

Pour quel projet politique ?

Au cours de la campagne, Stéphane Ravacley déclinera ses ambitions. Cependant, ses trois premiers combats concernent la jeunesse, l’écologique et l’économie de proximité. Les prix de l’essence et de la baguette, la précarité de la jeunesse dans toutes ses composantes, l’agriculture, l’alimentation, la relocalisation de la production, … sont au cÅ“ur de ses préoccupations. 

L'interview de la rédaction

Annie Genevard a pris sa décision. La Députée de la cinquième circonscription du Doubs a choisi de se représenter pour un nouveau mandat. Annie Genevard est loin d’être une inconnue sur la scène publique et politique locale et nationale. La parlementaire du Haut-Doubs sollicite ainsi un troisième mandat. Tout au long de ces cinq dernières années, l’ancienne maire de Morteau a occupé la fonction de Vice-présidente de l’Assemblée nationale. Sa gestion des débats, lorsqu’elle officiait au perchoir, a été saluée par ses collègues députés. Plein Air a rencontré Mme Genevard.

Pourquoi avez-vous choisi de vous représenter ?

L’enthousiasme est toujours là. Il en faut pour exercer ce mandat. J’ai envie de continuer à servir, à être utile à mon territoire, à ses habitants, de continuer les dossiers sur lesquels je travaille depuis longtemps et continuer une fonction que je crois utile à la fois au niveau national, par le travail qui est fait à l’Assemblée nationale, et au niveau de ma circonscription. Je pense que j’en ai désormais l’expérience. Je crois avoir la confiance de beaucoup des habitants de cette circonscription, que je parcours en tous sens et que je connais bien. Je n’oublie pas la relation de proximité que j’aie pu avoir, pendant ce mandat, avec les personnes que je reçois dans mes permanences, les entreprises et les élus que je visite et les associations que je rencontre. Cette proximité, cette relation de confiance et l’expérience que j’en aie peuvent être utiles.

Vous considérez-vous comme une élue nationale ou locale ?

Je suis à la fois une élue nationale et une élue locale. C’est évident. Ce mandat fonctionne sur deux jambes. Lorsque je reçois toutes sortes de personnes qui m’alertent sur tels ou tels problèmes, j’essaie de faire évoluer la réglementation et la législation chaque fois que c’est possible. C’est très utile d’avoir cet aller-retour entre les réalités que je connais et le travail à l’Assemblée nationale. Le Député représente la nation, les Français. Nous devons à la fois être à l’écoute de ce qui préoccupe nos concitoyens et mener un travail de législateur et de contrôle de l’action du gouvernement.

Certains parlementaires ont choisi de jeter l’éponge. Avez-vous longuement réfléchi avant de prendre votre décision ?

Si j’ai réfléchi, ce n’est pas très longtemps. Ma décision a été prise assez rapidement. Quand on exerce un mandat, que ce soit celui de maire, que j’ai exercé, de conseiller départemental ou régional ou député, il faut aimer la responsabilité publique, rencontrer nos concitoyens, avoir beaucoup d’attention et de patience pour les comprendre et essayer de répondre au mieux aux préoccupations. Cela suppose d’avoir envie. Cela suppose d’avoir la flamme. Clairement, je l’aie.

L’incertitude est grande quant à l’issue du scrutin présidentiel. Etes-vous inquiète ?

J’annonce aujourd’hui ma candidature parce que traditionnellement, en février, nous le faisons, mais nous sommes d’abord dans la séquence présidentielle. Nous n’allons pas tout mélanger. Je fais campagne dans le cadre de la présidentielle pour Valérie Pécresse, la candidate des Républicains que je soutiens. Viendra le temps de la campagne des législatives. Il n’est pas encore venu. Une haie après l’autre.

Ferez-vous campagne et avez-vous besoin de faire campagne ?

Bien sûr. Par respect pour les électeurs. Il ne faut pas être présomptueux Il n’y a pas d’élection qui soit gagnée naturellement. Il faut donc aller à la rencontre. Le temps de la campagne, c’est une question de respect des électeurs et des citoyens. Je ferai campagne avec le même enthousiasme, la même détermination, le même engagement que celui que l’on me connaît. Cela me paraît tout à fait normal.

L'interview de la rédaction

Dans un écrit adressé aux rédactions, Jean-Baptiste Gagnoux dissipe tout malentendu quant à la candidature de Justine Gruet aux législative de juin prochain sur la 3è circonscription du Jura, après le choix du député LR Jean-Marie Sermier de ne pas se représenter. Jean-Baptiste Gagnoux salue l’engagement politique du parlementaire jurassien après ses 20 années aux responsabilités et apporte « tout son soutien Â» à son adjointe à la santé.

« La question d’être candidat à la députation s’est posée. J’ai fait le choix de rester le Maire des Doloises et des Dolois afin de poursuivre mon engagement à leur service et de travailler pour mener à bien les projets indispensables à notre Ville, tout comme au Conseil Départemental Â» écrit-il .

La campagne de l’élection présidentielle se précise chez Les Républicains. En décembre prochain, suite au vote du 25 septembre dernier, le parti de Christian Jacob tiendra son congrès, qui permettra à ses militants,  Ã  jour de cotisation, de choisir leur candidat pour la présidentielle d’avril prochain.  Le 1er tour se déroulera les 1er et 2 décembre. Le 2è tour est prévu les 3 et 4 décembre. Six candidats sont en lice, mais pour obtenir le droit de se participer, ces derniers doivent être en mesure de présenter 250 signatures d’élus, en capacité d’accorder leur parrainage aux candidats à l’élection présidentielle, et répartis sur 30 départements.  Parmi les prétendants, quatre viendront dans les jours et les semaines à venir à la rencontre des militants du Doubs.

Déjà quatre candidats annoncés

Xavier Bertrand est attendu ce jeudi et ce vendredi dans la région. Jeudi, il sera dans le Territoire-de-Belfort. Vendredi, il se rendra dans le Jura, à Pontarlier et Besançon. Il tiendra également une réunion publique, à 20h, à la salle polyvalente de Miserey-Salines. Le 27 octobre, Michel Barnier est annoncé notamment dans le Pays de Montbéliard. Il fera un passage éclair à Besançon. Enfin Eric Ciotti et Valérie Pécresse seront respectivement dans le Doubs les 24 et 25 novembre prochains.

Investitures pour les législatives

En parallèle de la présidentielle, la commission d’investiture du parti, présidée par Eric Ciotti, aura désigné pour le 4 décembre les candidats doubistes aux législatives. Si le sort de la cinquième circonscription est scellé, avec la candidature de la députée sortante Annie Genevard, ailleurs, il faut patienter encore. Les 1ères auditions devraient débuter à la mi-novembre. S’il ne veut pas être sanctionné financièrement, le parti va devoir respecter la parité.