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Au complexe sportif du Rosemont, du 6 au 9 juillet, plus de 10 000 spectateurs sont attendus. L’organisateur Stéphane Barroca dépeint le programme et le coureur Mikael Robert nous décrit l’ambiance festive aux abords de la piste et dans le camping. 

“C’est une grande chance” lance Stéphane Barroca, grand sourire. La capitale franc-comtoise accueille pour la première fois la plus grande compétition continentale de BMX, ce sport cycliste qui mêle “adrénaline et vitesse”. C’est surtout la première édition d’une telle ampleur de ces championnats avec 2400 pilotes de 26 nations différentes. 

La piste du Rosemont est prête dès ce jeudi, elle accueille les séances d’essai avant de voir les premières courses s’élancer vendredi. 

 

 

Une logistique colossale

Pour recevoir les compétiteurs et les spectateurs qui forment un joli total de 15 000 personnes, la tâche est ardue. Stéphane Barroca indique le chiffre de 2000 bénévoles. Dans les quartiers du Rosemont et de la Malcombe, les vélos sont partout. Au complexe sportif Michel Vautrot, plus de 2000 campings-car prennent place avec des spectateurs et participants venus de toute l’Europe.

Le BMX, “une grande famille”

Mikael Robert et sa femme Cynthia sont venus de Quimper (Bretagne) pour l’évènement. Le premier prendra le départ des courses en catégorie “Cruiser + de 50 ans” vendredi. Il a participé aux championnats du monde à Nantes l’année dernière et plusieurs fois aux championnats de France. Mikael, qui pratique le BMX depuis ses 13 ans, décrit ce sport comme “une grande famille”. Il retrouve à chaque compétition des amis de longue date. L'ambiance au camping est joyeuse, toute la famille va découvir la ville aujourd'hui et Cynthia a hâte des rencontres avec les internationaux.

Des champions à voir le samedi

Ce sera la journée à ne pas manquer. Avec les deux champions olympiques Bethany Shriever (Royaume-Uni) et Niek Kimmann (Pays-Bas), les courses du samedi après-midi seront primordiales pour obtenir des points pour les JO de Paris l’année prochaine. Le club de Besançon aura aussi des cartouches à jouer avec des bonnes chances dans certaines catégories. Il sera chargé de faire briller la ville, lui qui a été nommé pour la seconde année consécutive meilleur club de France. 

Les “trial”, courses par équipes de nations, clôtureront l'événement dimanche sur une belle note. On espère vous retrouver sur le bord de la piste, longue de 390m, pour admirer le gratin de la discipline. 

 

Le podcast de la rédaction / Stéphane Barroca, Mikael Robert, Cynthia et Matéo Bonin   

La préfecture du Doubs indique qu’à compter de ce lundi 7 mars, un guichet unique d’accueil des ressortissants ukrainiens sera mis en place au sein de la préfecture du Doubs à Besançon et à la sous-préfecture de Montbéliard. Ces plateformes permettront de délivrer des titres aux ressortissants en exil, d’attribuer un hébergement  et l’aide financière prévue par le gouvernement aux ressortissants ukrainiens  qui le souhaitent.

Par ailleurs, une cérémonie d’accueil de familles ukrainiennes se tiendra ce lundi dans les salons de l’Hôtel de Ville de Montbéliard.

Ce vendredi 4 mars, dans le cadre de la venue de Yves Bertoncini, président du Mouvement Européen France, Anne Vignot, la maire de Besançon, et son invité apporteront leur soutien au peuple ukrainien. Cette action s’inscrit dans le cadre d’un mouvement collectif qui invite à évoquer l’engagement du grand poète bisontin Victor Hugo en faveur de l’Europe. 

Ils se rendront sur l’esplanade des Droits de L’Homme, où se trouve la statue de Victor Hugo pour exprimer leur attachement commun à l’Europe, à l’heure ou Vladimir Poutine a déclaré la guerre à l’Ukraine. « Plus que jamais, la sécurité et la paix doivent passer par une Europe forte et unie » précise le communiqué de presse de la Ville de Besançon. 

Il y a quelques jours, lorsque la Russie attaquait l’Ukraine, le Président Emmanuel Macron indiquait que cet « acte de guerre » aura « des conséquences profondes durables sur nos vies ». L’agriculture fait partie des secteurs qui seront malheureusement touchés par cette crise internationale. Philippe Monnet, le président de la FDSEA du Doubs, actuellement à Paris, au salon de l’agriculture, a conscience des conséquences à venir. D’autant plus que l’Ukraine et la Russie représentent 1/3 de la production mondiale de blé. Une matière première indispensable pour nourrir le bétail. L’agriculteur s’attend également à une augmentation des prix du gaz. Une énergie largement utilisée par les professionnels de la terre pour produire des engrais

Une augmentation des coûts de production

Cette situation et les conséquences qu’elle engendre vont indéniablement augmenter les coûts de production. Ce qui va produire une hausse des charges dans les exploitations, qui devront répercuter cette hausse sur leur prix de vente. Ce qui aura un impact sur les tarifs appliqués dans les rayons des magasins et donc sur le pouvoir d’achat de la clientèle française. Pour éviter autant que faire se peut cette situation à l’avenir, la FDSEA réfléchit à rendre la production agricole française moins dépendante de l’étranger. Ce sera sans doute l’un des grands enjeux à venir.

Accueillir des réfugiés ukrainiens

Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA, s’est dernièrement dit favorable à l’accueil de refugiés ukrainiens. La réflexion est lancée. Localement, Philippe Monnet et ses équipes réfléchissent à cette éventualité. « Nous regardons comment nos territoires peuvent participer à cette action de solidarité » termine l’agriculteur.

L'interview de la rédaction / Philippe Monnet, président de la FDSEA du Doubs

Après cinq jours de guerre, Kiev, la capitale ukrainienne résiste aux assauts russes. Le conflit armé a pris un nouveau tournant ce dimanche après la menace nucléaire brandie par Vladimir Poutine. Sur place, la population ukrainienne résiste et s’organise. Néanmoins, la situation est dramatique.

Comme l’explique cette ukrainienne à Besançon, « l’armée russe n’hésite pas à s’attaquer aux hôpitaux et a ciblé les civils ». Elle s’inquiète pour ses proches. Ce lundi, le ministère de la santé ukrainien a annoncé le décès de 16 enfants depuis le début des bombardements dans le pays. En Ukraine 368.000 réfugiés ont fui les combats depuis le début des hostilités.

L'interview de la rédaction

 

A Besançon, un collectif interorganisation de soutien au peuple ukrainien est en cours de création. Ce samedi, à l’occasion du rassemblement bisontin, une prise de contact fut effectuée avec les manifestants  pour recenser les personnes intéressées pour rejoindre le collectif.

La ville de Besançon a accepté de mettre à disposition une salle municipale pour l’organisation de rassemblements. L’objectif est de sensibiliser le plus grand nombre à cette cause car, selon eux, le pire des comportements serait « l’indifférence ».

D’ici les prochains jours, les responsables organiseront  les premières actions, qui prendront la forme de conférences et de manifestations par exemple.

L'interview de la rédaction

Ce samedi, et pour la deuxième fois depuis l’envahissement par la Russie de l’Ukraine, un rassemblement s’est tenu à Besançon sur la place Pasteur. Cette fois-ci, environ 250 personnes étaient présentes pour demander l’arrêt des hostilités et apporter leur soutien à la population ukrainienne.

UKRAINE ROUSSE

Tous sont unanimes pour dire que cette guerre ne doit pas se régler par la force. Néanmoins tous sont abasourdis par la détermination d’un seul homme, Vladimir Poutine, que toutes les sanctions économiques et les appels à la paix ne font nullement reculer

UKRAINE SAMEDI 3

« Poutine assassin »

« Poutine assassin » ont scandé les participants. « Poutine est un dictateur qui veut gérer le monde » a déclaré une jeune femme ukrainienne, qui appelle à la mobilisation en France. Elle craint d’ailleurs que Poutine ne s’arrête pas et continue d’annexer d’autres pays. Elle appelle au boycott de tous les projets culturels et sportifs russes prévus sur le sol bisontin. Parmi eux, le prochain ballet russe de l’opéra national de Russie, programmé le 27 avril à Micropolis Besançon.

UKRAINE SAMEDI

« Nous ne condamnons pas les Russes »

Les manifestants ont tenu à l’exprimer de vives voix. Ils ne condamnent pas la population russe dans sa grande majorité. « Il faut arrêter de croire que Poutine a tout un peuple derrière lui, ce n’est pas vrai » ont expliqué certains manifestants. « Je ne condamne pas les Russes, mais je soutiens les Ukrainiens » termine cette dame, qui ne cache pas son indignation et sa colère. « On ne sait pas trop quel intérêt il défend, sauf montrer sa force et isoler les pays satellites. Revenir à un empire » conclut-elle.

Le reportage de la rédaction

 

Une deuxième journée de guerre a débuté ce vendredi en Ukraine. La capitale du pays, Kiev, est encerclée par l’armée russe, qui a pris le contrôle de l’aéroport. Cette dernière a été attaquée. Des missiles ont été lancées. Hier soir, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ont eu un échange téléphonique « sérieux et franc ».

Poutine est désormais plus que jamais isolé. Ce qui ne l’empêche pas de poursuivre son opération militaire. Des responsables politiques n’hésitent pas à le comparer à un dictateur. C’est le cas de Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères et Boris Johnson, le premier ministre britannique. Pour l’heure, les sanctions américaines et européennes ne semblent pas avoir d’impact sur la détermination du président russe. Anne Vignot, Maire de Besançon, est au micro de la rédaction.

 

L'interview de la rédaction : Anne Vignot, Maire de Besançon