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Il y a un an,  le 19 janvier 2022, quatre lycéens, âgés de 15 à 18 ans, perdaient la vie dans un terrible accident de voiture à Doucier. Un cinquième est parvenu à quitter l’habitacle de la voiture dans laquelle ils se trouvaient. Il a alerté les secours. Leur véhicule a glissé sur une route verglacée, avant de terminer sa course dans le lac. Personne n’a oublié ce drame. Des hommages leur seront rendus au lycée Paul Emile Victor à Champagnole et dans les deux clubs de handball dans lesquels deux d’entre eux évoluaient.

C’est un jour très particulier pour le peuple brésilien et la planète football. Après une veillée funèbre ouverte au public, ce mardi, dans la plus stricte intimité, se dérouleront les obsèques du roi Pelé. Seuls la famille et les proches de ce grand champion ont été conviés. Dans le Haut-Doubs, Junior Miranda, l’actuel entraîneur-joueur de l’ES Doubs, originaire du Brésil, et dont la famille vit encore là-bas, ne cache pas sa nostalgie et tient à rendre hommage à celui qui fait la fierté de toute une nation et d’un sport.

Il  le confirme : « Pelé est une véritable icône, qui a réussi et a donné toutes ses lettres de noblesse au Brésil Â». Il fait partie de ces personnalités auxquelles la population se raccroche dans un quotidien difficile. Junior Miranda n’a pas connu le roi Pelé, mais il a eu la chance d’évoluer avec un entraîneur qui avait joué avec lui en Seleção. « Je me souviens qu’il nous avait dit qu’il avait 50 ans d’avance sur ses coéquipiers et ses adversaires Â» se remémore-t-il.

Junior Miranda, constamment en contact avec les siens, suit à distance l’hommage que le peuple brésilien rend à sa star. Branché également sur les chaînes brésiliennes, il partage ses moments d’émotion sur ses terres du Haut-Doubs. Encore plus que les Maradona, Platini et autres Zidane, le roi Pelé restera à jamais graver dans le cœur de ce passionné de football et pratiquant émérite.

L'interview de la rédaction / Junior Miranda

 

 

Pour la journée nationale de la Laïcité du 9 décembre prochain, l’ALP (Association Laïque de Pontarlier) a choisi de rendre hommage à Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie sauvagement assassiné en 2020 devant son collège de Conflans-Sainte-Honorine, où il enseignait.

L’ALP souhaite mettre en lumière le travail des enseignants lors de la journée nationale de la laïcité. Pour ce faire, des membres de l’association évoqueront sur la scène du théâtre du Lavoir à Pontarlier le quotidien d’un professeur de lettres en difficulté face à des élèves contestant son enseignement pour des questions religieuses. Cette représentation mélangera archives, témoignages, enquêtes et documents historiques, le tout entrecoupé d’interludes musicales assurées par les élèves et professeurs du conservatoire Elie Dupont.

Pour Karine Grosjean, présidente de l’ALP, cette soirée est l’occasion de rappeler qu’en 2022 la laïcité n’est pas toujours un acquis à l’école. Un débat sera organisé sur le thème de la laïcité dans l'enseignement après la représentation avec les membres de l'association.

« Hommage à Samuel Paty par l'ALP, vendredi 9 décembre à 20h30 au théâtre du lavoir, 2 rue Jeanne d'Arc à Pontarlier ». L'entrée pour cette soirée est libre.

L'interview de la rédaction / Karine Gosjean, Présidente de l'association Laïque de Pontarlier

Ce samedi après-midi, s’est tenue dans le quartier Planoise à Besançon une marche blanche en hommage au jeune Abdel Malek, qui a perdu la vie en août dernier dans le quartier de Fribourg à proximité d’un point de deal. Ce mineur de 15 ans avait grièvement été blessé par balle, avant de perdre la vie, quelques jours, plus tard à l’hôpital Minjoz.

 

MARCHE BLANCHE ZIZOU

Entre 150 et 200 personnes se sont rassemblées devant la maison de quartier Nelson Mandela, avant de se rendre à l’endroit ou la jeune victime a perdu la vie. Sa famille, très digne, a voulu lui rendre ce dernier hommage pour « dire toute la vérité sur cette affaire Â». Dénonçant  les propos d’Anne Vignot, Maire de Besançon, relatés dans la presse locale, cette mère de famille a réagi, expliquant que « son fils n’était pas un délinquant, qu’il aimait la vie, qu’il était un bon vivant et qu’il avait encore tellement de rêves à réaliser Â».

MARCHE BLANCHE ZIZOU 3

« Enfermer ceux qui ont tué mon fils Â»

Pour l’heure, ceux qui ont donné la mort au jeune « Zizou Â» courent  toujours. A Planoise, les habitants ont peur. Ils veulent « vivre sans crainte Â». La famille de l’adolescent espère que justice  sera prononcée et que ceux qui ont tué seront identifiés, interpellés et placés sous les verrous. « Il faut que tout cela s’arrête et vite Â» ont lancé des proches. Très attachés à leur quartier, ils demandent « Ã  être mieux protégés  et pouvoir vivre sans crainte Â».

 

Le reportage de la rédaction / La maman et la soeur de la jeune victime

Une marche blanche se tiendra ce samedi 29 octobre en hommage à l’adolescent de 15 ans, grièvement blessé par balle le 29 août dernier, à Planoise, rue de Fribourg. Le mineur n’avait pas survécu à ses blessures et avait perdu la vie quelques jours plus tard au CHU Minjoz. Le rendez-vous est fixé, à 14h, devant la maison de quartier Nelson Mandela de Planoise.

La Ville de Lons-le-Saunier commémorera le 78è anniversaire de sa Libération ce jeudi 25 août. A cette occasion, une cérémonie commémorative se tiendra, à 18h, au Monument de la Résistance. Le grand public est le bienvenu. Précisons qu’un rassemblement identique se tiendra le 5 septembre à 18h30 à Pontarlier et le 8 septembre à Besançon.

Ce mercredi 11 mai, a été inaugurée la voie Gisèle Halimi au quartier Viotte à proximité de la gare de Besançon. Son fils, Serge Halimi, était présent pour cet événement.

Gisèle Halimi, grande défenseuse du droit des femmes, célèbre avocate et femme politique décédée en juillet 2020 voit son nom inscrit sur la voie du quartier Viotte qui abrite les services de l’État et bientôt le Conseil Régional sur une surface de 27 000 mètres carrés. Cette inauguration s’est déroulée en présence de la maire de Besançon, Anne Vignot qui a réaffirmé sa fierté de nommer des noms de rues de femmes qui ont fait l’histoire locale et nationale. Elle a également rappelé que Gisèle Halimi représente : « 70 ans de combats, de passion et d’engagement pour la cause des femmes Â» et qu’elle s’est battue pour la peine de mort et pour que le viol soit reconnu comme un crime et non plus un délit.

« Sa vie furent des combats Â»

Serge Halimi, fils de Gisèle Halimi était présent pour honorer la mémoire de sa mère et pour rappeler son parcours et sa place dans la société. Depuis le décès de sa maman, M. Halimi et ses deux frères constatent que ce genre d’inauguration, en hommage à Gisèle Halimi, se fait de plus en plus : « Elle a acquis une notoriété encore plus importante que celle qu’elle avait de son vivant Â». Il regrette cependant que ce soient toujours les mêmes informations qui tournent autour de sa mère. C’est pourquoi il rappelle, entre autres, qu’en 1966 Gisèle Halimi a été au Vietnam afin de mener une mission d’enquête contre les crimes de guerre américains ou encore sa solidarité avec la Palestine qui a été le dernier grand combat de sa vie. « Sa vie furent des combats Â» souligne son fils et précise : « Les hommages n’ont de sens que si on y présente son combat Â».

L'interview de la rédaction / Serge Halimi

 

Dans un communiqué de presse, Anne Vignot, Maire de Besançon, a souhaité rendre hommage à Mme Jacqueline Teyssier. Déportée parce que juive, à l’âge de 20 ans, le 20 mai 1944, Mme Teyssier, domiciliée à Roche-lez-Beaupré,  est décédée. Elle avait 98 ans. « En se souvenant de la force de cette grande dame, nous continuerons de faire le nécessaire travail de mémoire sur la Shoa pour que personne n’ait à revivre ces horreurs Â» écrit Mme Vignot.

Ce samedi après-midi, un hommage a été rendu aux Ukrainiens ayant combattu lors de la Seconde Guerre mondiale aux côtés des résistants et œuvré à la libération de la nation contre l’occupant allemand. Cette cérémonie s’est tenue au mémorial des forces françaises de l’intérieur à Pierrefontaine-les-Varans. A l’initiative de ce rassemblement, Daniel Prieur, le maire de commune. On notera également la présence de Jean-François Colombet, le Préfet du Doubs, Annie Genevard, députée du Doubs, et Gabriel Beaulieu, vice-président du Grand Besançon. Au cours de cet hommage, les élus et le représentant de l’Etat ont pris la parole et une structure, réalisée par un artiste du village, David Barbier, a été dévoilée à proximité de la stèle. Elle représente une main sur laquelle une colombe prend son envol. Cette cérémonie s’est conclue par l’interprétation des hymnes ukrainien, français et européen.

L'interview de la rédaction / Daniel Prieur ( Maire de Pierrefontaine-les-varans)

L'interview de la rédaction / David Barbier

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Jean-François Colombet a salué cette initiative. « Il n’y a pas de petits symboles Â» a déclaré le préfet du Doubs, qui a félicité « la générosité et la solidarité’ des Doubistes au cours de son intervention. Rapportant les propos d’Emmanuel Macron, le préfet du Doubs a rappelé que « la France n’était pas en guerre contre la Russie Â», mais qu’elle soutenait les mesures prises par la communauté européenne pour contraindre les belligérants au dialogue. Mr Colombet n’a pas caché également que cette guerre aura des impacts inéluctables sur la vie économique française. Des explications également évoquées par Annie Genevard. Pour la parlementaire ce conflit demande de s’engager dans  des  défis humanitaire, énergétique et alimentaire. Mme Genevard a notamment rappelé que « 30% du blé mondial est produit en Russie et en Ukraine Â».

L'interview de la rédaction / Jean-François Colombet ( préfet du Doubs)

L'interview de la rédaction / Annie Genevard

L'interview de la rédaction / Gabriel Beaulieu

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Un devoir de mémoire

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L'interview de la rédaction / Jean porte-drapeau

C’est avec une sincère émotion dans la voix que Daniel Prieur, le maire de Pierrefontaine-les-Varans, a évoqué la cérémonie de ce samedi après-midi. « L’inimaginable s’est produit le 24 février dernier, après 77 ans de paix en Europe Â» a lancé l’édile. Selon lui, ce devoir de mémoire est important. « Il doit nous aider à ne pas oublier l’histoire Â». Et de conclure : « le drapeau ukrainien est désormais tâché de sang. Ouvrons nos fermes et nos habitations au peuple ukrainien Â».

PIERREFONTAINE COLOMBET PREFET

Dans le cadre de l’hommage aux Morts pour la France pendant la Guerre d’Algérie, des commémorations se tiendront ce dimanche. A Pontarlier, la cérémonie aura lieu à  11 heures aux Monuments aux Morts de l’Hôtel de Ville. A Besançon, le rendez-vous est fixé à la même heure au Mémorial des Glacis.