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Le froid s’installe depuis quelques jours dans le Doubs et les chauffages sont rallumés. C’est dans ce contexte que les pompiers du département tiennent à rappeler les bons gestes à adopter pour prévenir des feux de cheminées et des intoxications au monoxyde de carbone.

 

Qu’il s’agisse d’une cheminée ou d’une chaudière, un mauvais entretien peut avoir de graves conséquences humaines et matérielles dont les sapeurs-pompiers du Doubs sont régulièrement témoins.En 2021, cela a représenté près de 470 interventions pour le service départemental d’incendie et de secours du département. Pour éviter un événement tragique, le SDIS 25 (service départemental d’incendie et de secours du Doubs) souhaite redonner quelques conseils pratiques aux particuliers. Voici quelques actions simples à effectuer mais essentielles :

- Faites régulièrement ramoner votre cheminée, c’est obligatoire une fois par an, pour votre sécurité mais également pour votre couverture assurantielle. Si les conduits ne sont pas bien entretenus, les flammes peuvent monter et tout s’embrase à l’intérieur.

- Faites contrôler vos appareils de chauffage. S’ils sont défectueux, ils peuvent dégager du monoxyde de carbone.

- Installez des détecteurs de fumée dans vos pièces. En avoir un, c’est bien, plusieurs c’est mieux. Il existe également des détecteurs de monoxyde de carbone.

 

La bonne conduite à tenir face au monoxyde de carbone

 

Le monoxyde de carbone est un gaz incolore, inodore et insipide, c’est-à-dire qu’on ne le voit pas, qu’il n’a pas d’odeur et pas de goût. C’est un véritable piège mortel et il est important d’en connaître les premiers signes : maux de tête, nausées, vomissements. Votre premier réflexe doit être d’aérer les locaux et de sortir, puis d’appeler les secours. Et pour éviter que tout cela n’arrive, notez dès à présent la date des futurs entretiens de vos appareils de chauffage.

Grand Besançon rappelle que le froid peut entraîner d’importants dégâts sur les réseaux d’eau potable, ruptures de canalisation ou gel des compteurs. Pour éviter ces désagréments et des frais importants, il est nécessaire de garantir une isolation efficace des appareils, en particulier quand ils sont placés dans des regards extérieurs. Il est conseillé de mettre en place une protection facile à manipuler et constituée de préférence de matériaux isolants, légers, imputrescibles et étanches. Sont à éviter les matériaux tels que la laine de verre, laine de roche, paille, morceaux de tissu ou journaux qui absorbent l’humidité car ils risquent de geler le compteur et de compliquer son accès.

Cette isolation, mise en place durant la période hivernale, pourra être retirée à compter du 1er mars 2022 afin d’éviter la condensation sur les écrans des compteurs.

A quelques jours des vacances de Noël, comment se porte le tourisme dans le Haut-Doubs ? Nous avons fait le point avec Sébastien Populaire, président de l’office du tourisme du Pays du Haut Doubs.

 

Deux éléments essentiels, la météo et les conditions sanitaires

« On est sur la même lignée de ce qui se fait traditionnellement sur cette période-là Â» souligne l’élu. Un indicateur est d’ailleurs primordial pour estimer la fréquentation de ce territoire pendant les vacances de Noël : le taux de réservations sur les unités d’hébergement. « Actuellement, il est de 60% en ce qui concerne le pays du Haut-Doubs pour la première semaine, et de 75% pour la deuxième semaine Â» confie Sébastien Populaire. Un engouement qui ne régresse pas en partie grâce à deux paramètres importants : la météo et les conditions sanitaires encore souples. Effectivement, les récentes chutes de neige ont enfin recouvert les monts du pays du Haut-Doubs d’un épais manteau blanc, et d’autres précipitations sont encore prévues dans le courant de la semaine prochaine. Le soleil est aussi au rendez-vous puisqu’il vient accompagner au quotidien les activités des touristes qui profitent déjà du domaine. « Tous ces éléments météorologiques font un très bon cocktail ! » s’enthousiasme l’élu du Haut-Doubs. Par ailleurs, il n’y a actuellement pas de grosses restrictions par rapport aux conditions sanitaires, dans une région « grands espaces Â» qui propose majoritairement des activités de plein air. « Ça engage les gens à venir. Notre territoire est très favorable à la réalisation d’activités très sécuritaires compte tenu de la crise sanitaire Â» souligne Sébastien Populaire.

 

Un large éventail d’activités

La plupart des touristes venant profiter du pays du Haut-Doubs en période hivernale proviennent de Bourgogne-Franche-Comté, ainsi que des régions alentours comme le Grand Est et l’Auvergne-Rhône-Alpes. On compte aussi quelques visiteurs issus de Paris et du Nord. Une fois de plus, l’attractivité du pays du Haut-Doubs réside dans ses grands espaces et ses activités de plein air. « La grande majorité des touristes viennent effectivement pour les sports de glisse Â» explique le président de l’office du tourisme du Haut-Doubs. « Mais, la fermeture du ski alpin l’année dernière fait découvrir d’autres activités à ces personnes, qu’ils vont continuer de pratiquer. On a aussi pas mal de choses autour de la gastronomie, et ça nous permet d’avoir un mélange assez diversifié, que ce soit pour les activités de plein air ou d’intérieur. Et nous avons des professionnels très sérieux qui respectent les protocoles sanitaires. Tout ça fait qu’on est une région particulièrement attirante, on a tout un éventail d’activités à proposer Â» poursuit-il.

 

Entretien avec Sébastien Populaire :

L’hiver approche à grands pas, et les premiers froids commencent à être récurrents sur le territoire. Pour les oiseaux, l’hiver est une saison difficile durant laquelle la nourriture devient rare, mais indispensable pour affronter les conditions climatiques. Nous avons rencontré Samuel Maas, ornithologue à la LPO, la Ligue pour la Protection des Oiseaux, afin de connaître le bon comportement à adopter pour préserver nos amis à plumes. 

 

Quand faut-il nourrir les oiseaux ?

La LPO préconise un nourrissage seulement durant la mauvaise saison, en période de froid prolongé. Cela concerne particulièrement la période de mi-novembre jusqu’à fin mars, quand le gel et la neige limitent l’accès à la nourriture. Dès lors que le nourrissage a débuté, il est préférable de ne jamais stopper celui-ci dans cette même période, car les oiseaux risqueraient de rencontrer des difficultés à rechercher une nouvelle source de nourriture, leurs déplacements générant des dépenses énergétiques importantes. Cependant, il n’est pas conseillé de nourrir les oiseaux au printemps et en été, car beaucoup d’entre eux deviennent insectivores à cette saison, et cela pourrait créer une relation de dépendance pour les jeunes oiseaux qui doivent apprendre à se nourrir par eux-mêmes.

 

Où placer les mangeoires ?

Il est conseillé de placer les équipements en hauteur, pour protéger les oiseaux des prédateurs. L’idéal est de pouvoir positionner les mangeoires au centre du jardin, dans un endroit dégagé, loin des murs, baies vitrées, buissons, et branches latérales. Il est aussi préconisé de multiplier les points d’approvisionnement pour éviter la propagation de maladies, et de les nettoyer régulièrement.

 

Quelle nourriture privilégier ?

Chaque espèce d’oiseau possède des besoins spécifiques. Le mieux est de choisir des mélanges de graines, qui conviendront à de nombreuses espèces, quelle que soit la taille de leur bec. Les graines de tournesol noires, non grillées, non salées, et de préférence bio, sont particulièrement adaptées aux besoins des oiseaux à cette période. D’autres aliments comme les pains de graisse végétale, ou des fruits flétris (pommes, poires…) sont également intéressants. Il faut faire attention aux boules de graisse comprenant de la graisse animale ou composée d’huile de palme, tout comme celles du commerce, dont le filet peut devenir un piège mortel et rapidement se retrouver dans la nature. 

 

Les oiseaux doivent-ils être abreuvés ?

En effet, il est particulièrement difficile pour les oiseaux de trouver à boire ainsi qu’un endroit où prendre un bain en hiver, quand tous les points d’eau sont gelés. Il est donc important de coupler la mangeoire avec un abreuvoir, peu profond, dont l’eau doit être fréquemment changée. Pour qu’elle ne gèle pas, le sel et l’antigel sont évidemment à bannir, mais un bouchon en liège peut être placé sur la surface de l’eau, qui par son mouvement incessant, évitera à l’eau de se figer. 

 

Samuel Maas :