Cette année, à la demande du général Pierre-Yves Rondeau, commandant la 1ère division, commandant d’armes de la garnison de Besançon, les commémorations du 14 juillet se dérouleront sur la promenade Chamars. Plusieurs temps sont prévus : un défilé militaire avec des troupes à pied et des troupe motorisées le dimanche 14 juillet de 11h à 12h30 et un village militaire samedi 13 juillet, à partir de 13h, et dimanche 14 juillet, jusqu’à 16h.
Pour le général Rondeau, la tenue de ces commémorations au centre-ville de Besançon est très importante. C’était son souhait. Même si pour des raisons logistiques, la place de la Révolution a été exclue. Comme le rappelle le militaire, Chamars est un lieu historique qui doit retrouver cette place de premier plan. Il est rappelé que le site était notamment occupé par les Romains, qui venaient s’y entraîner et défiler. Jusqu’à la fin des années 80, le défilé militaire du 14 juillet s’y tenait. Plusieurs célébrations ont été organisées en 1924, 1968, 1980, 1988.
L'interview de la rédaction : Jean-Yves Rondeau
200 personnes. Une trentaine de véhicules
Les Bisontins et Franc-Comtois pourront assister à un très joli défilé. A la demande du Commandant Rondeau, entre 200 et 300 personnes seront mobilisées. Entre 20 et 30 véhicules participeront également à cette belle fête. Le dispositif a été élargi. Le général Rondeau souhaitant associer l’ensemble des unités présentes en Franche-Comté. Parmi les forces présentes : L’Etat-Major de la 1ère division, l’Etat Major de la 7è brigade blindée, le 6è régiment du matériel, le Groupement de Soutien de Base de défense et le Centre médical des armées. Également sur place : le 19è régiment du génie, la gendarmerie nationale, la police nationale, les douanes et les pompiers.
L'interview de la rédaction : Jean-Yves Rondeau
Le village aux armées
Durant deux jours, les 13 et 14 juillet, la promenade Chamars sera animée. Un village des armées sera installé. Sur place, le public pourra participer à des temps de rencontre et des animations et assister à des démonstrations en présence du 35è régiment d’infanterie, du 511è régiment du train, du 1er régiment d’artillerie et du Centre d’Information et de Recrutement des Forces Armées.
Ce mardi, en marge de ses vœux, le général Pierre-Yves Rondeau commandant la 1ère division a présenté les enjeux de l’année 2024 et la transformation de l’armée de Terre pour mieux répondre au contexte géopolitique et conflictuel du moment.
Cela se traduira notamment par l’arrivée de 350 hommes pour la garnison de Besançon, qui se décline sur tout le département, d’ici 2027. Ces personnels seront déployés au profit des deux états-majors de la 1ère division, de la 7è brigade blindée et des deux régiments du génie, stationnés à Besançon et Valdahon. Pour accueillir ces nouveaux moyens humains, il est prévu de réinvestir l’annexe de la caserne Lyautey, située avenue Clémenceau à Besançon. L’armée de Terre envisage également, à proximité du quartier Brun, d’établir un ensemble alimentation-loisirs. Le chantier du Polygone deviendra également réalité avec la construction d’une cinquantaine d’appartements et villas pour accueillir les familles.
L'interview de la rédaction / Général Rondeau
Une plus grande réactivité
Parmi les autres décisions prises, celle qui va imposer une plus grande réactivité aux forces en présence. Pour être plus efficaces, les équipes d’une division devront être en capacité de se déployer plus rapidement, faisant passer le délai initial de six mois à 30 jours. « La 7è Brigade Blindée de Besançon aura obligation de se déployer dans un délai très court, notamment vers le flanc de l’Europe, là où les menaces sont prégnantes du fait du conflit russo-ukrainien ».
Les jeux olympiques
L’armée de Terre sera également sollicitée lors des prochains jeux olympiques et paralympiques qui se dérouleront cet été dans la capitale. Plusieurs milliers d’hommes seront déployés sur le terrain. « L’armée de Terre sera fortement engagée en complément et en appui des forces de sécurité intérieure, à compter du mois de juin, et pour une durée de trois à quatre mois » explique le général Rondeau. Et de conclure : « les JO sont un enjeu majeur pour notre pays. Les forces de l’armée de Terre y seront très actives ».
L'interview de la rédaction / Général Rondeau