Le syndicaliste de Force Ouvrière Frédéric Vuillaume dénonce « l’acharnement » dont il est victime. Mercredi, en compagnie du journaliste indépendant Toufik de Planoise, il a été placé en garde à vue, durant 9h, pour « entrave à la mise en marche d’un train ». Frédéric Vuillaume a , quant à lui, été déféré devant le parquet bisontin, qui lui a infligé une interdiction de côtoyer Toufik de Planoise jusqu’au 30 juin prochain. Une décision qui a été levée par le juge des libertés et de la détention dans la soirée.
« C’est depuis mon engagement dans le mouvement des Gilets Jaunes que je subis une répression, qui a été dénoncée par Amnesty International » explique M. Vuillaume. Le syndicaliste et militant dénonce les faits qui lui sont reprochés. « On me reproche des faits qui étaient déclarés par l’intersyndicale départementale et dans le cadre d’appels nationaux, dont celui du 20 avril, à l’initiative des cheminots ».
Frédéric Vuillaume et le journaliste Toufik de Planoise devront s’expliquer le 30 juin devant le tribunal judiciaire de Besançon.
L'interview de la rédaction / Frédéric Vuillaume
Ce vendredi matin, à l’appel de Force Ouvrière, une dizaine d’agents du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté ont profité de la séance plénière de la collectivité, dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie Saône-Doubs, pour interpeller sa présidente , la socialiste Marie Guite Dufay, sur la baisse du pouvoir d’achat des agents et l’octroi d’un treizième mois « devenu aujourd’hui vital ».
Les manifestants ne veulent pas être les oubliés. Ils rappellent qu’ils ont répondu et répondent toujours présents durant la crise sanitaire, en assurant notamment l’entretien et l’hygiène des lycées de la région. C’est la raison pour laquelle ils demandent à être considérés de la même manière que d’autres salariés de la fonction publique. Dernièrement, les agents du médico social ont obtenu une augmentation de 100 euros mensuels du Conseil Départemental du Doubs.
L'interview de la rédaction / Frédéric Vuillaume (FO)