Pour de plus amples informations : festiburns.fr.
L'interview de la rédaction : Mathias Bournez, le directeur du festival est au micro de la rédaction
Deuxième édition pour ce rendez-vous annuel instauré depuis l’an dernier. Ciné Open retrouve de nouveau l’écran du Théâtre Blier cet automne 2022. Pendant la première semaine de ce Festival, il sera possible de découvrir des films inédits, projetés et primés en de nombreux festivals internationaux, et dont les cinéastes ne sont pas toujours connus du grand public mais ont été distingués par les critiques du 7ème Art. La volonté de cet événement est de conjuguer une compétition de courts métrages d’animation avec des projections de courts et longs métrages, qui permettent à l’animation d’être porteuse de regards singuliers sur l’histoire et la création, en France et au-delà.
Une première semaine dédiée aux films d’animation, et la seconde qui abordera une double thématique. Celle du cinéma au féminin mais aussi du cinéma belge. Le Plat Pays invité d’honneur cette année, qui succède à la Suisse. « Nous souhaitions rendre hommage au cinéma belge. Le nouveau cinéma belge avait quelque chose à nous dire » indique Patrick Colle, le président du Ciné-Club Jacques Becker. « On recevra à cette occasion trois invités cette semaine-là, Laura Wandel, Serge Mirzabekiantz et Amélie Van Elmbt, qui présentera d’ailleurs son film réalisé avec Maya Duverdier, Dreaming Walls ». Par ailleurs, six autres invités seront aussi au rendez-vous cette année et viendront à la rencontre du public pontissalien : Sandrine Stoïanov, Jean-Charles Finck, Léo Marchand, Lucrèce Andreae, Éléa Gobbé-Mévellec et Sébastien Laudenbac. « Cet événement, c’est un cadeau qui peut être fait aux spectateurs qui ont envie de se déplacer, de voir dans un des conditions idéales, avec d’autres spectateurs, et d’assister à des séances avec des clefs d’interprétation, de clefs de lecture, des questions qui peuvent être soulevées et partagées. C’est un moment génial à vivre » souligne Patrick Colle. « Avec des coûts qui défient toute concurrence. Quand on achète une place à 5€ ou trois places à 13€, j’ai envie de dire qu’on est dans ce qu’on appelle de l’éducation populaire. L’argent ne doit pas être un frein ». Un écran de 12 mètres sur 8, un son « surround » (qui englobe l'utilisateur, destiné à renforcer l'immersion et l'expérience auditive du spectateur), des acteurs et un scénario de très grande qualité, avec des spectateurs qui vibrent à vos côtés, ça ne se manque pas !
Pour avoir de plus amples informations concernant la programmation, rendez-vous sur : https://www.ccjb.fr/
Patrick Colle, le président du Ciné-Club Jacques Becker :
Depuis 2018, Morgan Juif et Cavalcade Production animent le milieu rural, et plus particulièrement celui du Haut-Doubs. L’objectif est de faire vivre les villages et proposer des évènements culturels sur ces territoires. Si la structure s’est fait connaître avec son ‘Pop’Cornes Festival », dont la prochaine édition est programmée les 27, 28 et 29 mai prochains au Russey, elle organise également tout au long de l’année des évènements musicaux. Les deux prochains rendez-vous se tiendront les 21 et 22 octobre à la salle des fêtes de Villers-le-Lac. Le 21 octobre, le public pourra applaudir Lilian Renaud en guest, et Ornella Tempesta, en première partie. Le lendemain, le 22 octobre, place à Renan Luce, et Lou Beurier, qui assurera la première partie de l’artiste.
« Cavalcade Production est née de l’envie de promouvoir la culture ailleurs que dans les grandes villes de la région » explique Morgan Juif, son directeur. Et de poursuivre : « cela va de l’organisation de spectacles, à de la tournée d’artistes locaux. Travailler en milieu rural peut représenter un défi, mais rien n’est impossible à celui qui forge son esprit à vouloir absolument. « C’est parfois complexe, mais c’est faisable » explique le chef d’entreprise. Et de compléter : « Tout vient de plus loin. Il faut bien s’organiser, prévoir et planifier ». L’envie de continuer à faire vivre le milieu rural et d’ancrer et développer cette activité sur ces terres est bien réelle. « C’est un choix délibéré que j’assume complètement » poursuit M. Juif.
S’adapter
Cavalcade Production s’est fait un nom. De nombreuses collectivités font appel à ses services pour organiser leurs évènements tout au long de l’année. Un savoureux mélange de conseils et de savoir faire très apprécié. Chaque territoire a ses particularités qu’il faut être en capacité de ressentir pour savoir proposer et adapter la programmation et l’organisation. « Les goûts et les couleurs diffèrent entre les secteurs. On garde ce qui marche et on enlève ce qui fonctionne moins bien ».
Le pouvoir d’achat
La crise est passée par là, mais Cavalcade Production poursuit son petit bonhomme de chemin. Morgan Juif admet que le contexte a évolué et qu’il est important de prendre en compte certains paramètres devenus incontournables. Le pouvoir d’achat en fait partie. Trouver la bonne équation entre le coût de plus en plus élevé des prestations, les possibilités d’un territoire, la qualité d’une programmation et la billetterie. Un dilemme bien compliqué. D’autant plus que les préventes sont souvent délaissées par les festivaliers et spectateurs. Ce qui représente une difficulté supplémentaire dans la planification et l’organisation.
Pour tout savoir sur les rendez-vous des 21 et 22 octobre prochains : https://cavalcade-prod.com/
L'interview de la rédaction / Morgan Juif
Le Lac des Rouges Truites s’apprête à vivre la première édition du Black Mount Festival. Cet évènement musical se déroulera les 19 et 20 août prochains. Les organisateurs ont fait appel à deux valeurs sûres pour faire vibrer le Jura. En l’occurrence : Superbus et Sinsemilia. Plus de 5000 festivaliers sont attendus pour ce premier numéro qui en appellera sans d’autres.
A dix jours du Festival de la Paille, le Paléo Festival bat son plein à Nyon, en Suisse. Après deux éditions annulées en raison de la crise sanitaire, l’évènement est de retour. Ce 45è numéro se déroule jusqu’à dimanche sur un site entièrement repensé. Les festivaliers peuvent applaudir, cette année encore, des artistes prestigieux et de renommée internationale. Ce mercredi, Sting sera notamment sur scène. D’ici dimanche, Francis Cabrel, Roméo Elvis, Grand Corps Malade, Orelsan et Stromae sont attendus.
« On est à fond, on est super excité ! », affirme Nicolas Simon plein d’enthousiasme, programmateur art numériques et interactivité et chargé de communication à la Rodia. L’installation et le montage ont commencé depuis hier soir sur le site bisontin. Environ 500 personnes y travaillent, parmi lesquelles plus de 200 bénévoles. C’est une aubaine pour tout le monde, alors qu’il y a encore un mois, de nombreuses interrogations se posaient quant au maintien de cet évènement. « Nous nous sommes décidés relativement tard. Aux alentours de la mi-août, on se demandait si on allait le faire » souligne Nicolas Simon.
« Nous sommes très impatients ! »
Aujourd’hui, tous les feux sont verts. Mais comme pour accéder à n’importe quel lieu de culture désormais, un pass sanitaire valide sera imposé, que ce soit pour le public, le staff, ou encore les artistes. Les concerts se dérouleront dans les meilleures conditions possibles, « debout, et sans masque » indique Nicolas Simon. Des places sont encore disponibles pour chaque soir, même si celles de vendredi et samedi, très convoitées, partent rapidement. « A mon avis, ce sera complet demain ou après-demain. Pour jeudi, il reste encore des places, un peu plus que pour les autres jours » précise le programmateur art numériques et interactivité de la Rodia.
Jeudi, les têtes d’affiche seront Georgio, un artiste hip-hop, accompagné de The Buttshakers, Benjamin Epps, ou encore DJ Folamour.
Vendredi verra la représentation de Selah Sue, une artiste belge déjà venue plusieurs fois au Festival Détonation. Les anglais de Shame, un groupe de blues dénommé Delgres, ou encore les bisontins de Horskh seront aussi de la partie.
Samedi, ce sera au tour de Lilly Wood and the Prick, Victor Solf et Myd. Seront aussi accueillis Crystal Murray, et le DJ bisontin Mula Live.
Le Pop’Cornes Festival n’a pas dit son dernier mot. Malgré le contexte sanitaire du moment, les organisateurs ont décidé de proposer « Le Grain de Pop » en cette fin d’été. Cet évènement se déroulera les 27 et 28 août prochains au Russey.
Durant ces deux soirs, le public pourra applaudir : Lilian Renaud, Fat Jeff, Sang d'Ancre, Les 3 Fromages, Mindeed, Wazoo...
Les billets sont à réserver sur le site : https://www.weezevent.com/un-grain-de-pop ou dans les différents points de ventes détaillés sur les réseaux sociaux de l’évènement.