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Plein Air poursuit ses entretiens politiques en cette nouvelle rentrée scolaire. Rencontre avec Eric Delabrousse, médecin hospitalier, professeur des universités, responsable de l’imagerie au CHU de Besançon et, depuis plus d’un an désormais, délégué municipal du parti Horizons à Besançon et délégué départemental pour le Doubs pour le parti d’Edouard Philippe.

Que représente aujourd’hui « Horizons » à Besançon et dans le département du Doubs ?

Horizons est un parti qui a été crée en octobre 2021, au Havre par Edouard Philippe. Il fait partie intégrante de la majorité présidentielle, associé au parti Renaissance et Modem. Au niveau national, il existe environ 600 comités municipaux. On recense également près de 20.000 adhérents. Des mairies importantes, comme Le Havre, Nice, Angers, Reims,  sont sous étiquette « Horizons ». Concernant le secteur bisontin, on enregistre une quarantaine d’adhérents. Le comité se réunit régulièrement pour des réunions thématiques afin d’élaborer le projet national du parti, mais aussi plus spécifiquement celui de Besançon pour les prochaines municipales.

2026, c’est d’ores et déjà une date importante pour vous ?

Je n’ai jamais adhéré dans un parti de manière claire pour occuper une place politique . Mon engagement est réellement pour Besançon. Les élections municipales représentent forcément quelque chose de particulier et le comité Horizons est très orienté sur cette échéance. Même si, encore une fois, nous sommes dans une majorité présidentielle et que nous travaillons conjointement avec nos collègues des partis Renaissance et Modem, pour proposer une liste et une investiture.

Vous êtes très actif sur les réseaux sociaux. Est-ce un moyen pour exister localement et médiatiquement ?

Cela s’explique pour deux raisons. Tout d’abord, ce sont des outils modernes et efficaces pour non seulement exister, mais proposer. Deuxièmement, parce que personnellement,  je ne suis pas sur un mandat électif et que cela ne me permet pas d’avoir une couverture médiatique aussi grande que d’autres. J’ai pu proposer au travers de postes, qui génèrent des commentaires et des retours, différents éléments du projet que j’envisage pour cette nouvelle ambition pour Besançon. Je souhaite la porter au travers des valeurs d’Horizon et de la majorité présidentielle.

On sent à travers vos commentaires que vous ne partirez pas en vacances avec Anne Vignot ?

Je suis clairement dans l’opposition municipale à Anne Vignot. D’ailleurs, Horizon fait partie du groupe municipale d’opposition « Ensemble Bisontins Â», qui est présidé par Laurent Croizier.

Le chemin est encore long.

Oui. Le chemin est long. Nous sommes à trois ans de cette échéance. Des choses peuvent encore changer. Ce qui s’est passé en 2020 est spécifique, dans une période covid, avec une triangulaire et une municipalité qui était dans une vague verte nationale. Demain, les cartes seront rebattues. Face à cette municipalité en place, il y a des volontés de fournir une alternative. Je souhaite, avec Horizons, dans le cadre d’une investiture, porter l’alternative à Anne Vignot. Effectivement.

Quels objectifs vous vous êtes fixés pour cette nouvelle saison ?

Les 15 et 16 septembre prochains, je serai à Angers pour l’assemblée nationale  du parti Horizons. Avec mon comité, nous allons reprendre les réunions thématiques pour travailler les différents projets. Certains ont déjà été communiqués. On continue d’avancer. Ce sont des projets qui correspondent à des attentes des Bisontins. On  fait de la politique au sens noble du terme pour apporter des réponses à des demandes. Notamment la salle multimodale évènementielle qui est attendue, la base nautique qui est espérée, les différents types de mobilités qui intègrent le lien avec le Doubs , le sport élite ou encore la transition écologique. L’écologie, c’est l’affaire de tous. Elle doit être régie avec pragmatisme et surtout pas dogmatisme. Et ce, avec une vraie volonté de convaincre, plutôt que de contraindre. Aujourd’hui, tout est écologie. Je veux être, demain, un porteur de projets qui intégreront l’écologie. On peut les dissocier. C’est le problème de la municipalité de Besançon. A force de voir tout en vert,  elle en oublie l’attractivité, le tourisme, l’économie, … . Cela doit être modifié. D’où le sens de mon engagement et de l’ambition que je porte pour Besançon, qui mérite véritablement mieux.

L'interview de la rédaction : Eric Delabrousse

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