Un groupe du CBJ a travaillé l'année dernière sur le thème des discriminations. Après avoir étudié les différentes formes de discriminations et leurs conséquences, les collégiens ont décidé de travailler sur l'homophobie. Ils ont donc créé et imprimé en sérigraphie, de manière tout à fait artisanale, des affiches sur ce thème. Deux graphistes ont accompagné les collégiens pour les aider à exprimer leurs idées et à créer des supports. Des affiches en l’occurrence. Celles-ci sont visibles depuis le 13 février et jusqu’au 26 sur les panneaux numériques Decaux, répartis dans toute la ville de Besançon. Ces affiches seront par ailleurs valorisées dans le cadre de la semaine de lutte contre l'homophobie, au mois de mai prochain.
Le Conseil Bisontin des Jeunes est composé d'élèves de 5ème de l'ensemble des collèges de Besançon. Il s’agit d’élèves volontaires qui s'engagent en début d'année. Les jeunes proposent ensuite des sujets qui leur semblent intéressants en séance plénière, se réunissent et votent. « Les 4 thèmes qui ont le plus de votes sont sélectionnés, et ensuite j'accompagne les jeunes par groupe thématique. Chaque groupe avec son sujet, avec l'idée de réaliser un projet d'ici la fin de leur mandat, donc en un an environ » explique Nicolas Oniscot, animateur de l’instance participative. Ces jeunes se sont tous portés volontaires pour intégrer le CBJ, ce qui prouve leur volonté d'agir. « Certains font même preuve de beaucoup de curiosité » poursuit Nicolas Oniscot. Ces jeunes se réunissent environ une fois toutes les deux semaines, sauf pendant les vacances, donnant lieu à une quinzaine de réunions pendant leur mandat. Et puis, au terme de ce mandat, ils sont invités à une soirée de clôture au Kursaal, pendant laquelle ils montent sur scène afin de présenter leur projet. Ils expliquent ce qu'ils ont réalisé, pourquoi et de quelle manière. « Le travail et toujours très bien fait. Vous vous rendez compte que les jeunes n’ont pas du tout besoin des adultes pour exposer leur travail, pour en parler, et pour répondre à toutes les questions qui leur être posées ! » indique Nicolas Oniscot.