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La huitième édition du panoratrail se déroulera ce dimanche 25 juin en forêt de Chailluz à Besançon. Cet évènement, qui avait accueilli environ 1500 personnes en 2022, a pour objectif de récolter des fonds pour l’association « nos enfants d’ailleurs Â», qui est composée de parents d’enfants autistes. L’évènement se déclinera en deux formats. Le public pourra participer à l’un des trois trails ( 22, 10 et 5 kilomètres) ou l’une des deux marches ( 10 et 5 km) proposés.

A travers cette manifestation, l’association y voit également un belle opportunité d’ouvrir le monde du handicap sur l’extérieur. Eric Cuenot convient que la place des enfants en situation de handicap est insuffisante. Les prises en charge sont compliquées et demandent un combat de tous les instants pour obtenir ce que chacun est en droit d’attendre.

Infos pratiques : Concernant la manifestation sportive de ce dimanche, des places sont encore disponibles. N’hésitez pas à vous rendre sur le site : https://www.helloasso.com/associations/nos-enfants-d-ailleurs/evenements/panora-trail-2023-8eme-edition-le-trail-bleu

L'interview de la rédaction : Eric Cuenot, président de l'association organisatrice

 

 

Depuis le 27 février dernier, et jusqu’au 18 mars, l’association de parents « Nos Enfants d’Ailleurs Â», qui vient en aide aux personnes touchées par l’autisme et leurs familles,  organise l’opération « Pastilles Bleues Â». Il s’agit d’ores et déjà de la huitième édition de ce rendez-vous  local de la solidarité,  auquel participent neuf entreprises franc-comtoises. L’an dernier, la mobilisation avait permis de récolter 60.000 euros. 35.000 euros ont été accordés à des associations départementales qui proposent des dispositifs d’inclusion pour le sport et les loisirs et qui offrent des solutions de répit aux familles et 25.000 euros ont été dirigés vers les familles de la région pour financer l’intervention de professionnels à domicile dans le cadre de la guidance parentale.

Depuis toutes ces années, les rangs des associations partenaires se sont étoffés. Désormais le collectif est composé des coopératives les Monts de Joux et Monts & Terroirs, la fromagerie Milleret, La Boucherie Comtoise, les sociétés Clavière, Rième Boissons, Coquy, Agro-Doubs, Intersport Besançon et Mountain Expert Â».

Cette initiative ne représente aucun surcoût pour le consommateur. Ce sont les marques, elles-mêmes, qui offrent une partie de leurs marges à l’association . Soit 0,20 centimes d’euro pour l’achat d’un produit. Alors, lors de vos prochains achats, pensez à privilégier les produits d’une pastille bleue de l’association « Nos Enfants d’Ailleurs Â». vous apporterez un soutien et une aide à ces familles qui vivent le handicap au quotidien.

L'interview de la rédaction / Eric Cuenot, président de l'association "Nos Enfants d'Ailleurs"

 

Ce samedi se déroulera la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Dans ce cadre-là, et comme il le fait annuellement, le Centre Ressources Autisme de Franche-Comté, en partenariat avec l’académie de Besançon, organise une journée d’étude intitulée « Autisme et inclusions – Quelle place pour la diversité dans la société ? de l’école au travail Â». Elle se déroulera le 6 avril  prochain. Plus de 300 personnes, des familles, des professionnels, des enseignants et des étudiants seront présents.

A travers cette initiative, l’organisateur entend instaurer un temps de partage, d’échanges et créateur de lien social. Rien de mieux pour faire avancer cette problématique que de faire se rencontrer ces différents acteurs. Certes le chemin est encore long, mais les spécialistes reconnaissent que depuis la loi de 2005 des progrès sont apparus. Il est notamment fait référence au recrutement de 101 professeurs ressources sur le trouble du spectre de l’autisme (TSA). Soit un par département français. Rappelons que le droit à l’éducation pour tous les enfants, quelque soit leur handicap, est un droit fondamental. « Chacun ne peut pas y arriver seul. Ce n’est pas possible. Il y a tellement de choses à inventer Â» relate Elodie Robert, assistante sociale. Les moyens humains sont une nécessité, mais cela passe aussi par la formation des personnels et surtout une réflexion sur comment accueillir ces enfants au mode d’apprentissage singulier.

Prévoir l’avenir

Comme le rappelle le docteur Ropers, médecin pédopsychiatre, l’enjeu est également de voir plus loin que la scolarisation des enfants et des adolescents. Cela passe aussi par une vision plus large, portant sur l’inclusion des adultes souffrant de troubles autistiques dans la société et le monde du travail. Car une société qui ne saura pas accueillir complètement ses citoyens ne remplirait pas pleinement son rôle.