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La campagne de vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) et les méningites reprend pour la troisième année consécutive dans plus de 330 collèges de Bourgogne-Franche-Comté. Près de 100 000 élèves de 5e, 4e et 3e peuvent se faire vacciner directement dans leur établissement.

Organisée par l’ARS en lien avec les académies de Besançon et Dijon, l’opération se déroulera au 1er semestre 2026 avec des équipes mobiles de soignants. Les familles doivent compléter l’autorisation parentale en ligne avant le 31 décembre.

Gratuite et financée par l’Assurance maladie, cette campagne vise à protéger les adolescents contre des infections pouvant entraîner cancers ou méningites graves, tout en réduisant les inégalités d’accès à la prévention.

Les étapes à suivre

1. Se rendre sur le site régional : https://vaccination-college-bourgognefranchecomte.fr/

2. Accéder, à partir de ce site, à la plateforme sécurisée d’autorisation parentale https://colleges.campagnedevaccination.fr/bfc/?utm_source=chatgpt.com

3. Compléter le formulaire en ligne, en se munissant des éléments transmis par le collège (identification de l’établissement, classe, etc.).

La 10e édition de Mois sans tabac a  débuté ce 1er novembre, avec une campagne résolument tournée vers les ex-fumeurs. Depuis 2014, le tabagisme quotidien a chuté de plus de 10 points, soit 4 millions de fumeurs en moins en France.

« Une victoire majeure pour la santé publique Â» souligne l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté, qui invite tout un chacun à s’inscrire dans cette action collective, qui invite les fumeurs à relever le défi d’arrêter pendant 30 jours. Dans la région, lors de cette nouvelle saison, 3 000 Bourguignons et francs-comtois ont déjà franchi le pas.  Il est rappelé que 30 jours sans tabac multiplient par 5 les chances d’arrêt définitif. Des outils d’accompagnement sont disponibles sur le site officiel, via l’application Tabac info service et le numéro 39 89.

Entre le 13 août et le 22 septembre, six cas de légionellose ont été diagnostiqués chez des personnes résidant ou ayant fréquenté un même quartier de Port-sur-Saône (Haute-Saône). Deux décès sont à déplorer. L’Agence Régionale de Santé Bourgogne-Franche-Comté, Santé publique France et plusieurs partenaires mènent des investigations pour identifier la ou les sources de contamination.

Des prélèvements d’eau ont été réalisés au domicile des personnes concernées. Les résultats sont attendus dans une dizaine de jours. Une recherche active de sources potentielles a été menée sur le terrain le 23 septembre. Les professionnels de santé du secteur sont mobilisés pour renforcer la vigilance.

Face au mouvement de grève des gardes des pharmaciens d’officines, l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté indique qu’elle est particulièrement attentive à la situation « pour garantir le service d’urgence pharmaceutique en tous points du territoire, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 Â». Dans ces conditions, les pharmacies déclarées grévistes seront réquisitionnées les dimanches et les jours fériés, ainsi que les nuits dès la semaine prochaine. La Bourgogne-Franche-Comté compte 885 officines. A ce jour, près de 65% se sont déclarées grévistes

Le scarabée japonais (Popillia japonica) suscite de vives préoccupations en Bourgogne-Franche-Comté. L’Agence Régionale de Santé s’en fait l’écho. Classé organisme de quarantaine prioritaire en raison de son impact sur plus de 400 espèces végétales, ce coléoptère invasif a été détecté à seulement 3,5 km de la frontière française, côté suisse, à l’été 2024. Bien qu’aucun individu n’ait été capturé sur le territoire régional, les autorités françaises restent en alerte. Un dispositif de piégeage renforcé est déployé depuis 2021 le long des axes de transport afin de prévenir toute introduction. À ce jour, la France reste indemne, mais la menace est bien réelle.

Le moustique-tigre, vecteur potentiel des virus de la dengue, du chikungunya et du Zika, continue de gagner du terrain en Bourgogne-Franche-Comté. Désormais implanté dans les huit départements de la région, il représente une priorité de santé publique pour les autorités sanitaires.

L’ARS met en place une surveillance renforcée à travers un réseau de pièges-pondoirs, visant à suivre la progression du moustique et limiter les risques de transmission des arbovirus. En 2024, le nombre de communes colonisées est passé de 124 à 171.

Les habitants sont appelés à adopter des gestes préventifs pour réduire la prolifération de ce nuisible, dont la piqûre, fréquente même en journée, peut être particulièrement douloureuse.

L’ARS Bourgogne-Franche-Comté en appelle à la vigilance face à la recrudescence de la rougeole. A ce jour, sur les trois premiers mois de 2025, 12 cas de rougeole ont été enregistrés par l’ARS Bourgogne-Franche-Comté, quand 11 cas étaient recensés sur toute l’année 2024. Ce chiffre témoigne à lui seul de l’accélération de la circulation du virus, d’autant que le début du printemps reste une période propice à sa propagation.

Fièvre, toux, fatigue, écoulement nasal, conjonctivite, suivis d’une éruption cutanée, sont les symptômes les plus courants de la rougeole. L’ARS Bourgogne-Franche-Comté rappelle que la vaccination est une mesure de prévention indispensable assurant une protection individuelle, mais également collective, en permettant de réduire la circulation du virus.

Dans un communiqué de presse, le Député du Doubs Laurent Croizier se félicite du soutien de l'Agence Régionale de Santé à sa demande de création d'une maison médicale de garde à proximité immédiate du CHU de Besançon. Selon le parlementaire, « ce projet est  une réponse concrète à l’engorgement des urgences et aux besoins de la population Â» . Il demande désormais à l’ARS que « ce projet aboutisse le plus rapidement possible Â».

La lutte contre le moustique-tigre fait partie des priorités de santé publique en Bourgogne-Franche-Comté, signale l’Agence Régionale de Santé. Cet insecte est le vecteur des virus de la dengue, du chikungunya ou du Zika, implanté dans 7 des 8 départements de Bourgogne Franche-Comté.

Le moustique tigre est apparu dans le Doubs et le Jura en 2020. En 2023, le nombre de communes colonisées a plus que doublé dans la région, passant de moins de 60 à près de 125. Entre décembre 2023 et mi-avril 2024, près de 70 cas d’arboviroses, autrement dit de maladie virale, liées à des piqûres, ont été déclarés dans la région.  

C’est une information qui avait fuité depuis plusieurs jours. Elle est confirmée ce matin par nos confrères de l’Est Républicain. Sans que nous en connaissions la raison précisément, l’Agence Régionale de Santé a décidé de suspendre, pendant au moins quatre mois, Jean-David Pillot, arrivé l’année dernière  Ã  la tête du centre hospitalier de Pontarlier. Selon le papier de nos confrères, l’intérim est assuré par le CHU Minjoz de Besançon.