Un accident de la route s’est produit ce jeudi soir vers 18h sur la route nationale 57, dans le sens Pontarlier–Besançon, à hauteur de Morre. Quatre voitures furent impliqués. Les cinq personnes concernées ont été laissées sur place. L’intervention des secours a provoqué de fortes perturbations de circulation dans le secteur. L’opération s’est achevée en début de soirée.
Ce matin, sept jeunes hommes et femmes, âgés de 18 à 25 ans, originaires de toute la Franche-Comté, sont venus officialiser leur engagement dans l’armée de Terre. En présence d’autorités militaires et de la maire de Besançon, Anne Vignot, ils ont apposé leur signature sur un contrat qui changera le cours de leur vie. Cette cérémonie d’engagement, désormais bien ancrée dans le paysage local, marque le passage d’une décision intime à un acte public. Les familles, parfois émues, ont assisté à ce moment qui cristallise mois de réflexion et de préparation.
Un engagement mûri, accompagné et solidement encadré
Responsable du recrutement pour tout le Nord-Est, le colonel Jean-Baptiste Gailhbaud, commandant du Groupement de Recrutement et de Sélection Nord-Est, suit attentivement le parcours de ces jeunes. « Ils sont sept aujourd’hui, mais derrière chacun d’eux il y a un cheminement personnel et un accompagnement rigoureux. Rien n’est laissé au hasard », rappelle-t-il. Contrairement à certaines idées reçues, l’armée n’attire pas uniquement par impulsion ou par effet d’image. Chaque candidat passe par un Centre d’Information et de Recrutement des Forces Armées (CIRFA) où il bénéficie du suivi d’un conseiller dédié. « On ne vend pas du rêve. Ce serait contre-productif. Nous devons préparer le jeune à son futur métier, à ses exigences comme à ses réussites possibles », insiste le colonel. Entre tests médicaux, évaluations sportives, entretiens d’orientation et choix d’une spécialité, les futurs soldats entrent dans un processus attentif, pensé pour leur permettre de trouver la place qui leur correspond.
L'interview de la rédaction : colonel Jean-Baptiste Gailhbaud, commandant du Groupement de Recrutement et de Sélection Nord-Est

Des profils variés, des ambitions multiples
Les sept engagés de ce matin se destinent à des métiers très différents. Parmi eux, certains rejoindront également des unités en appui, notamment l’USID, l’Unité de Soutien de l’Infrastructure de la Défense, dont une antenne est implantée à Besançon. Cette structure, souvent méconnue du grand public, est pourtant essentielle. Elle est chargée de l’entretien des bâtiments militaires, de la gestion des infrastructures stratégiques, du soutien technique et logistique des sites de défense et de la conduite de projets immobiliers liés aux armées.
Une nouvelle vie qui commence… dès cet après-midi
Si la cérémonie avait des airs d’instant suspendu, la transition vers la vie militaire est, elle, immédiate. « La plupart prennent directement le train pour rejoindre leur unité. On est dans une salle solennelle, et quelques heures plus tard, ils passent les portes de leur régiment. Une nouvelle vie commence pour eux », explique le colonel Gailhbaud. Ce changement de rythme est voulu : plonger rapidement les jeunes engagés dans leur environnement, leur permettre de rencontrer leurs cadres et camarades, et entamer leur formation générale initiale. Celle-ci dure plusieurs semaines et marque le véritable début de leur carrière militaire.

Un engagement qui séduit toujours
La présence de sept jeunes Francs-Comtois ce matin n’est pas anecdotique : elle illustre une tendance nationale. Malgré un contexte social et économique mouvant, l’armée de Terre continue d’attirer. « Ces jeunes ont envie de s’engager, et ils ne sont pas seuls. Le nombre de candidatures reste élevé. Il y a une vraie volonté de servir et de trouver un cadre porteur », observe le colonel. Pour nombre d’entre eux, l’armée représente un projet professionnel solide, offrant stabilité, formation, progression et cohésion. Pour d’autres, c’est un choix de valeurs, une envie de se mettre au service de la collectivité ou de se dépasser.

Un partenariat local fort avec la Ville de Besançon
La tenue de la cérémonie à l’Hôtel de Ville n’est pas anodine. Elle symbolise le lien entre la communauté militaire et la population civile. La maire, Anne Vignot, a rappelé dans son intervention l’importance de ce partenariat et l’honneur pour la Ville d’accueillir ces moments d’engagement républicain.
Entre fierté et appréhension, des jeunes prêts à franchir le pas
Au-delà des discours, il restait ce matin des regards chargés d’émotion : la fierté des familles, la détermination des jeunes, parfois mêlée d’un peu d’appréhension. Une génération qui choisit son avenir en uniforme, prête à entrer dans les rangs d’une institution exigeante mais formatrice. En franchissant les portes de l’Hôtel de Ville, contrat signé, ces sept jeunes Francs-Comtois ont posé un premier pas décisif. Le suivant les attend, quelques heures plus tard, au seuil de leur régiment. Et pour chacun d’eux commence désormais une histoire singulière au service de la France.
L'interview de la rédaction : Vincent, ingénieur principal militaire d'indrastructure à l'Unité de Soutien à l'Infrastructure de la Défense (USID) de Besançon
L'interview de la rédaction : François, jeune ingénieur de 29 ans, qui vient de s'engager au sein de l'USID bisontin
La programmation estivale dévoilée par la Saline Royale d’Arc‑et‑Senans, sans concertation préalable avec les organisateurs du Festival de la Paille, qui organise un évènement au même moment, a cristallisé une difficulté majeure : celle d’une coexistence culturelle fragilisée par l’absence de dialogue.
Rappelons les faits
Le 5 novembre, le Collectif Organisation annonçait que la prochaine édition serait la dernière, une « édition de légende ». Une décision qualifiée d’« acte » par les organisateurs, née d’un contexte économique, culturel et institutionnel fragilisé. « Un acte difficile, puis assumé, posé pour préserver l’intégrité de nos valeurs, de notre association et de nos équipes », précise le communiqué.
Un public fidèle malgré l’annonce
L’ouverture de la billetterie, quelques jours plus tard, a confirmé l’attachement du public. Les festivaliers, fidèles depuis plus de deux décennies, ont répondu massivement, témoignant d’un soutien immédiat et profond. Pour les organisateurs, « la diversité culturelle ne peut se construire sur des rapports de force ou une concurrence silencieuse ». « Elle doit reposer sur le dialogue, l’écoute et la coopération entre acteurs, dans le respect du tissu culturel déjà présent ». Le collectif appelle ainsi les institutions, les professionnels et les citoyens à une vigilance partagée pour préserver les événements indépendants, « vitaux et historiques », garants de la diversité culturelle.
Une culture qui rassemble
« Nous défendons une culture qui rassemble plutôt qu’elle n’oppose. Une culture libre, accessible, inventive, qui ne se construit pas contre, mais avec », affirme l’organisation. Refusant toute politisation, le collectif revendique une position responsable et collective, ancrée dans les réalités du secteur. La dernière édition du Festival de la Paille s’annonce donc comme un moment fort, à la fois célébration et acte de résistance culturelle, porté par la fidélité de son public et par la volonté de défendre un modèle coopératif et équilibré.
Durant toutes les vacances scolaires, jusqu’au 2 novembre, la Citadelle de Besançon propose un éventail d’activités pour petits et grands. Films, expositions, visites guidées, ateliers créatifs, expériences sonores et immersions virtuelles rythmeront les vacances.
Deux projections en continu (sauf les 24, 25 et 26 octobre) plongent le public dans l’histoire militaire et le regard d’un faucon pèlerin. µ
L’exposition « Citadelle : 350 ans de souvenirs » (jusqu’au 4 janvier 2026) offre une immersion sensible dans la mémoire du lieu.
Le 19 octobre, une visite guidée retrace trois siècles d’histoire, de Vauban à l’UNESCO ;
Les 21 et 28 octobre, l’atelier « Textiles d’antan » initie au feutrage et aux fibres naturelles.
Le 24 octobre, un bain sonore aux bols tibétains invite à la détente dans la chapelle.
Les 20, 23, 27 et 30 octobre, le jeu de paume fait revivre l’ancêtre du tennis.
Du 24 au 26 octobre, une expérience de réalité virtuelle propose de vivre une journée de cadet. Les 31 octobre, 1er et 2 novembre, les fantômes de la Citadelle reviennent hanter les lieux pour Halloween.
Du 20 au 31 octobre, le Musée de la Résistance explore les « Valises ! » dans la guerre.
Le 25 octobre, Jean-Michel Trimaille revisite les chansons comtoises dans « Les Racines bleues ».
Jusqu’au 2 novembre, Marc Paygnard expose ses clichés de Franche-Comté dans « Sur le vif ». Enfin, le Muséum propose du 21 au 31 octobre un atelier nature pour créer avec bois, graines et feuilles.
Toutes les animations sont gratuites avec le billet ou l’abonnement Citadelle, sauf mention contraire. Programme complet sur www.citadelle.com
Profondément ancrée dans le XXIᵉ siècle, la Ville de Pontarlier poursuit son ambition de devenir une véritable Ville Intelligente. Ce projet, encore en phase expérimentale, vise à transformer le quotidien des habitants grâce à des technologies innovantes, tout en renforçant l’efficience des services municipaux. Tour d’horizon des quatre axes majeurs de cette transformation.
Un projet né de la fibre… et de la vision
Lancé fin 2022, le projet de Ville Intelligente a pris racine avec l’extension du réseau de fibre optique municipal en cœur de ville. Objectif : garantir la souveraineté numérique du territoire et préparer le terrain pour une ville connectée, réactive et évolutive. Ce maillage dense ouvre la voie à une série d’expérimentations technologiques, dont certaines sont déjà en cours.
Des bâtiments connectés pour un confort optimisé
L’hôtel de ville est devenu le laboratoire de cette transformation. Vingt capteurs mobiles y ont été installés pour mesurer la qualité de l’air, l’hygrométrie et les écarts de température. Ces données permettront à terme de piloter intelligemment les bâtiments municipaux, en maîtrisant les coûts énergétiques et en améliorant le confort des usagers. Ce dispositif s’inscrit dans la continuité d’initiatives déjà engagées : Gestion Technique Centralisée (GTC), remplacement des chaudières, et raccordement au Réseau de Chaleur Urbain (RCU). À terme, écoles, médiathèque et gymnases pourraient bénéficier de ces avancées.
Stationnement intelligent : vers une mobilité facilitée
Rue de la République, 53 places de stationnement ont été équipées de capteurs. Ces derniers permettront aux automobilistes de connaître en temps réel les places disponibles. Une application mobile et des caméras viendront compléter le dispositif une fois les tests validés. L’objectif est double : améliorer le confort des usagers et optimiser la rotation des véhicules dans les zones concernées.
Éclairage public : pilotage à distance et économies d’énergie
Cinq armoires connectées ont été installées en centre-ville. Elles permettent de suivre la consommation énergétique, de détecter les pannes et de programmer à distance l’allumage ou l’abaissement de l’éclairage urbain. Ce système offre à la Ville une gestion dynamique de son réseau d’éclairage, avec des gains de productivité et une maintenance facilitée.
Nuisances sonores : des capteurs pour objectiver le bruit
Prochainement, des tests seront menés Rue de la Gare pour mesurer les niveaux sonores. Ces capteurs fourniront des données factuelles permettant d’évaluer les nuisances et d’adapter les politiques publiques en matière de tranquillité urbaine.
Une ville en mouvement
Pontarlier ne se contente pas de suivre la tendance des villes intelligentes : elle la façonne à son échelle, avec pragmatisme et ambition. Si les expérimentations sont encore en cours, elles dessinent déjà les contours d’une ville plus connectée, plus durable et plus attentive aux besoins de ses habitants.
Le CA Pontarlier Football est fier d’annoncer l’arrivée de Valentin Helfer Lebert, nouveau renfort au niveau de la défense centrale pour la saison 2025-2026. Formé au RC Strasbourg et bien connu dans la région après son passage à Jura Dolois, le footballeur rejoint la capitale du Haut-Doubs « avec détermination ».
Le lieutenant Grégory Breschbuhl prend la tête de la 1re compagnie et du centre d’incendie et de secours de Saint-Vit, succédant au capitaine David Fallot, appelé à de nouvelles fonctions. La cérémonie officielle s'est tenue ce mardi 10 juin à 18 h 30.
Le centre de secours regroupe 57 sapeurs-pompiers et couvre 14 communes. En 2024, il a réalisé 795 interventions, principalement des secours à personne (552) et des accidents sur la voie publique (107). La 1re compagnie rassemble également les centres d' Arc-et-Senans, Boussières, Fourg, Quingey et Recologne.
On connaît les résultats pour les élections internes pour le poste de président chez les Républicains. Dans le département du Doubs, la victoire est toute aussi nette qu’au niveau national. 641 personnes ont voté. Bruno Retailleau est arrivé en tête avec 73,5% des suffrages (471 voix). Laurent Wauquiez n’obtient que 26,5% des suffrage. Soit un total de 170 voix. Au niveau national, l’actuel ministre de l’Intérieur, est également arrivé en tête (74,3%). Son adversaire n’obtient que 25,7%.
Ce vendredi 16 mai, vers 18h15, un violent choc frontal entre deux véhicules légers s'est produit à Septfontaines, en direction de Levier. Les sapeurs-pompiers du Doubs sont rapidement intervenus. Le bilan fait état de trois victimes : une femme de 45 ans et un homme de 36 ans, blessés légèrement. Ils ont été évacués vers le centre hospitalier de Pontarlier. La troisième victime, une femme enceinte de cinq mois, était incarcérée à l'arrivée des secours. En état grave, elle a été médicalisée et évacuée par l’hélicoptère Héli 25 vers le CHU Minjoz. La route a été totalement coupée durant les opérations de secours.