Une enquête de gendarmerie a abouti, il y a quelques jours, à une nouvelle saisie massive de drogue à Besançon. 161kg de résine de cannabis, 6,5kg de cocaïne et 7800€ en liquide ont été saisis dans une voiture qui venait de s’approvisionner à Meyzieu, près de Lyon. Le montant de la marchandise dépasse le million d'euros à la revente. Deux femmes et deux hommes ont été mis en examen.
L’enquête a démarré il y a plus d’un an, lors d’une transaction douteuse qui a mis la puce à l’oreille aux gendarmes. Une enquête de fond avait alors débuté afin de rechercher et de réunir de nombreuses preuves dans cette affaire. C’est dans la nuit du 25 au 26 novembre que celle-ci a abouti. Un véhicule sous surveillance, qui venait s’approvisionner à Meyzieu, près de Lyon, est remonté à Besançon, précédé d’une voiture ouvreuse. Le véhicule transportant la cargaison a été intercepté dès son arrivée dans la capitale bisontine. Les gendarmes ont découvert 161kg de résine de cannabis, 6,5kg de cocaïne et 7800€ en liquide. Deux hommes, de 33 et 25 ans déjà bien connus par la justice (respectivement 6 et 11 condamnations) ont été interpellés. Des perquisitions menées à leurs domiciles ont permis de saisir des meubles, des vêtements de marque, et quatre véhicules dont deux Audi. D’autres saisies patrimoniales sont également à venir. Les deux hommes ont été mis en examen pour trafic de stupéfiants et placés en détention provisoire. Ils seront présentés lundi à un magistrat instructeur. Deux femmes de 19 et 23 ans, leurs compagnes, ont aussi été interpellées. Sans antécédents judiciaires, ces dernières ont été placées sous contrôle judiciaire.
Ce coup de filet intervient quelques semaines après une première saisie d’envergure, le 5 novembre dernier, à Mazerolles-le-Salin. Les policiers de la brigade anti-stups de Besançon avaient saisi 282 kilos de cannabis, 3,6 kilos de cocaïne et 60 000 € dans une maison.
Hier à Besançon, après plusieurs heures de surveillance, d’un point de deal de la rue de Cologne à Planoise, des policiers du Groupe de Sécurité de Proximité et de la Brigade Anti-Criminalité ont repéré les allers et venues d’un dealer. Celui-ci a été interpellé en début d’après-midi. Trois acheteurs qui patientaient devant l’immeuble en attendant celui-ci ont également été interpellés. Le vendeur était en possession de près de 1 600 € en numéraire et de stupéfiants (cocaïne, héroïne et résine de cannabis) pour une valeur marchande de 2 700 €. Le jeune homme d’une vingtaine d’années a été placé en garde à vue puis déféré ce jour à 13h30 devant le magistrat.
Suivant un signalement leur étant parvenu récemment à Besançon, les policiers du service de voie publique et de la sûreté départementale ont discrètement mené une opération en investissant les lieux au 48 rue de Belfort. Après avoir constaté de nombreuses transactions, les hommes de la brigade anti-criminalité ont interpellé un premier individu de 36 ans venu se procurer deux bonbonnes de cocaïne. Ce premier homme a été placé en garde à vue et sera convoqué devant la justice en septembre prochain.
Des motocyclistes ont intercepté également non-loin de l’immeuble, un véhicule à bord duquel se trouvait un homme venant tout juste de s’approvisionner en stupéfiants. Ce trentenaire n’ayant pas procédé à la mutation de sa carte grise, et dont le contrôle technique s’avérait périmé, a été dépisté positif aux stupéfiants.
Dans le même temps, un dealer de 18 ans a aussi été interpellé par les policiers de la brigade d’intervention devant l’entrée de sa résidence. Déjà connu des services de police, et jugé en comparution immédiate ce matin, il a été condamné à 12 mois de prison dont 8 avec sursis. Il sera incarcéré dès ce soir suite à la révocation d’un sursis de 4 mois pour une précédente affaire.
A l’aide de la brigade cynophile, des dizaines de bonbonnes de cocaïne et d’héroïne pour une valeur de 6000€ ont été découvertes, ainsi que 420€ en argent liquide dans un appartement et dans les communs de l’immeuble. Les enquêteurs ont identifié la locataire de l’appartement, servant de lieux de stockage et d’hébergement, et l'ont placée en garde à vue. Elle sera convoquée devant la justice dans les prochains jours.