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Une saisie estimée à 140.000€ à Besançon

Hier en fin de matinée, alors que deux policiers en civil patrouillent dans un immeuble chemin du Sanatorium à Besançon, ils ont remarqué le comportement suspect d’un homme en slip sortant de son appartement duquel émanait une forte odeur de cannabis. Ils ont découvert par la suite une très importante quantité de stupéfiants en fouillant un autre appartement de ce bâtiment. Trois hommes ont été interpellés.

Le comportement « suspect Â» d’un homme en slip

Alors qu’ils patrouillent dans cet immeuble afin de procéder à un repérage concernant une autre affaire, les policiers de la brigade des stupéfiants remarquent le comportement étrange d’un homme en slip, sortant de son appartement. Aussitôt, les forces de l’ordre reniflent une forte odeur de cannabis qui s'en Ã©chappe. L’homme tente de refermer la porte, mais les policiers réussissent à la bloquer. Un autre suspect présent dans l’appartement tente de s’échapper par la fenêtre, mais les policiers l’interpellent. En fouillant les lieux, ils découvrent alors de la drogue et une clef.

Une saisie estimée à 140.000€

En menant des recherches dans cet immeuble, les hommes de la brigade des stupéfiants constatent que cette clé ouvre la porte d’un appartement au rez-de-chaussée, où se trouve alors un troisième homme. Lorsqu’ils fouillent la pièce, ils découvrent une très importante quantité de stupéfiants : 8k350 de résine de cannabis, 122g d’herbe de cannabis, 128g de cocaïne et 4854 pilules d’ecstasy. Une valeur marchande estimée à 140.000€. Une arme de poing automatique chargée a aussi été retrouvée ainsi qu’une balance. Sur les trois suspects arrêtés et placés en garde-à-vue, l'un était sous le coup d'un mandat de recherche après une condamnation le 6 janvier 2021. Il ne s'est pas présenté à son procès et a écopé de cinq ans de prison. Sur les deux autres suspects, l'un, inconnu des services de police et de la justice, tenait certainement le rôle de "nourrice" (personne qui garde la drogue des trafiquants à leur domicile). L'autre possède déjà un casier judiciaire.