Hier marquait le retour de la vie culturelle. À la cité des arts de Besançon, le FRAC de Franche-Comté a ouvert ses portes à Pleinair juste avant la réouverture prévue à 14h. Visite matinale de l’exposition « Danser sur un volcan », traitant des contraintes externes du corps, celles liées à la gravité et à l’Autre, au mouvement et à la chute.
Une exposition en trois temps
« Danser sur une volcan » est le troisième volet de l’exposition, après « Dancing Machines » qui portait plutôt sur les contraintes internes du corps. On trouve une variété impressionnante de disciplines artistiques, de la sculpture au court-métrage en passant par la peinture. Des œuvres à mi-chemin entre la danse et les arts plastiques pourront heurter la sensibilité du visiteur, comme certaines pourront prêter à rire tellement elles peuvent être absurdes. Des médiateurs artistiques seront présents dans toutes les salles pour aider à la compréhension et au questionnement sur le corps, l’équilibre et la chute, qui sera permanent.
Des artistes de tous horizons
Sylvie Zavatta et Florent Maubert, les commissaires de l’exposition, ont souhaité présenter des œuvres de novices, d’étudiants, tout comme d’artistes confirmés. Dhewabi Hadjab, peintre et étudiant, expose par exemple aux côtés de Bill Viola, vidéaste âgé de 70 ans, ayant déjà exposé par exemple au Grand Palais à Paris. C’est une volonté du FRAC de promouvoir de jeunes artistes talentueux. L’exposition sera prolongée jusqu’au 2 janvier 2022, et sera même gratuite jusqu’au 31 août. Jauge limitée.































