Avec l'arrivée des beaux jours, les balades à vélo sont de retour. Les malfrats, en quête de ces articles de valeur, sont également à l'affût de la moindre opportunité. C'est d'ailleurs la mésaventure qu'a connu un couple de pontissaliens qui s'est fait dérober deux engins le même jour. Des deux roues que la police de Pontarlier a pu retrouver et remettre à ses propriétaires. Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. D'où cet appel à la prudence, lancé par le Commandant Trousseau, le patron de la police de Pontarlier.
Le policier constate depuis quelques semaines une augmentation de ces vols. Ils se produisent à Pontarlier, mais à Besançon également. Parmi les premières recommandations à appliquer, celle qui consiste à faire graver un code d'identification sur son deux roues. Ce procédé, baptisé bicycode, permet aux forces de l'ordre, lors d'un vol, de pouvoir plus facilement identifier le propriétaire et les transactions sur les sites de vente en ligne. La technique d'incrustation mise en œuvre étant efficace, il est impossible aux malfrats d'effacer ces numéros sans casser le cadre. Autant dire que cette technique est efficace. Par ailleurs, depuis le 1er janvier dernier, une loi oblige les commerçants à graver les vélos qu'ils vendent.
D'autres techniques possibles
Si le bycicode a montré toute son efficacité, le Commandant Trousseau invite également les cyclistes a renforcé la sécurité en personnalisant leur deux roues, en veillant également à repérer quelques détails ou signes qui permettront de prouver que l'on bien le propriétaire du bien dérobé et bien sûr se doter d'un bon antivol, avec lequel on attachera sa bécane contre un support fixe et solide, difficilement cassable. Vu la valeur de ces engins, dont le montant peut facilement atteindre plusieurs milliers d'euros, toutes les précautions doivent être prises.































