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Souvenir des victimes et des héros de la déportation : « Faire France commune »

Ce dimanche, à l'occasion de la journée nationale du souvenir des victimes et de la déportation, une cérémonie s'est tenue au cimetière des Chaprais à Besançon, en présence des autorités civiles, militaires et de l'Etat.

Quelques jours après l'attentat de Rambouillet, cet hommage avait une résonnance toute particulière. Joël Mathurin, le préfet du Doubs, explique que « le devoir de mémoire est essentiel ». Et de poursuivre : « Il faut des moments comme celui d'aujourd'hui pour faire France commune. Tous les Français, quelque soient leurs origines, doivent s'approprier toute l'Histoire de France ». Faisant référence à l'attentat de Rambouillet, le représentant de l'Etat précise que « le risque de radicalité violente, accompagnée d'une déshumanisation de l'autre, est bien réelle » dans nos pays. « Ici, nous faisons France commune. Nous faisons mémoire partagée pour combattre l'ignorance et la déshumanisation » ajoute-t-il.

L'engagement des jeunes générations

Madame Michelot, veuve d'un déporté, se bat pour que ce devoir de mémoire perdure. « Il faut penser à tous ceux qui sont morts dans les camps de concentration. Je crois que les jeunes auraient besoin de penser à ce qui s'est passé et d'essayer de ressembler à ceux qui ont vécu cette époque. Malheureusement, ce n'est pas le cas » explique-t-elle. Madame Michelot craint que cette triste période de notre histoire contemporaine soit oubliée au fil des années. C'est tout le combat qu'elle mène actuellement.