Les violences conjugales font partie des interventions que mènent régulièrement la police nationale sur tout le territoire. Pontarlier n’y échappe pas. Une centaine d’affaires sont enregistrées par le commissariat du Haut-Doubs chaque année. Si ces chiffres augmentent régulièrement. Il est difficile de conclure que le nombre de ces violences progresse. Une chose est certaine, la parole des victimes se libère. Dans 90% des cas, les femmes sont victimes de la violence d’un homme, mais concernant les 10% restant, ces dernières peuvent aussi être des bourreaux. Toutes les classes sociales sont concernées par ces drames.
A Pontarlier, comme sur l’ensemble du département, des aides et des structures existent pour accompagner au mieux les victimes et sanctionner le plus justement possible les agresseurs. Il y a quatre ans, Edwige Roux Morizet, alors procureur de la République de Besançon, avait initié les « Assises des violences conjugales », qui avait permis d’associer, à Pontarlier, un ensemble d’acteurs ( état, justice , élus, associations,) dans une réflexion commune autour de ce grave sujet de société. Des outils et une meilleure organisation avaient été mis en place pour agir le plus efficacement possible.
La police se forme également
Téléphone grave danger, bracelet anti-rapprochement, structure altérité, les initiatives ne manquent pas et répondent précisément à toutes les situations et les prises en charge. A Pontarlier, au cœur même du commissariat, une travailleuse sociale assure également des permanences régulières. Ce qui prouve qu’une importante prise de conscience est née. Le Commandant Trousseau admet pleinement que les policiers bénéficient d’une meilleure formation en la matière. Par exemple, dans la capitale du Haut-Doubs, « le commissariat compte au sein de son effectif deux policières référentes qui sont à l’écoute des victimes ». D’autres dispositifs sont en place comme le 39-19 ou le site internet www.moncommissariat.fr. Autant de moyens mis à la disposition des victimes et témoins potentiels.
