C’est l’un des chevaux de bataille d’Anne Vignot, la maire écologiste de Besançon. A trois semaines de la rentrée des classes, l’édile veut que tous les petits bisontins retrouvent le 1er septembre prochain le chemin de l’école et des activités annexes. Anne Vignot prend très au sérieux la situation actuelle et l’intérêt que portent les familles aux activités collectives proposées par la cité comtoise. Selon elle, cela traduit la confiance qu’elles accordent à la collectivité dans la prise en charge de leurs enfants. Après le désintérêt des locaux pour Vital été, l’élue, les services concernés de la Ville se sont intéressés à ce qui se passait dans les centres de loisirs. Actuellement, la cité comtoise propose 20 centres de loisirs, qui ont été confiés à treize structures. Ce mercredi après-midi, une visite était organisée au sein d’un des centres de loisirs des Francas, qui se tient à l’école Helvétie. 80 enfants, âgés entre 3 et 12 ans y sont accueillis.
A travers ce déplacement, la nouvelle municipalité veut repenser l’offre éducative, proposée au sein de la ville, entre l’éducation nationale et les structures issues de l’éducation populaire, mais le plus urgent pour le moment est de réfléchir à un protocole sanitaire, qui permettra de rassurer les parents et permettre un retour le plus immédiat possible des enfants et adolescents à la vie d’avant covid. Aujourd’hui, à Besançon, certains jeunes n’ont pas été scolarisés depuis près de six mois. Alors pour redonner confiance et rassurer, la ville cherche à comprendre les peurs et les craintes. Des questionnaires ont été envoyés ou sont en cours de l’être. Au 12 août, 200 enfants n’avaient toujours pas été inscrits dans une école bisontine. Ce qui est à la fois un record et une véritable inquiétude en cette période de l’année.
Retrouver au plus vite une vie sociale
Pourtant ce retour à l’école et à une vie collective sont importants. Ces moments sont source d’apprentissage et de développement personnel. Comme le rappelle Olivier Brasseur Legry, délégué général aux Francas du Doubs, « par les précautions qui sont prises et les mesures qui sont appliquées, les enfants et les adolescents évoluent en toute sécurité au sein de ces structures ». « Il n’y a pas de crainte à avoir ». De son côté, Anne Vignot demande au gouvernement « de tenir un discours clair et cesser ses confusions perpétuelles », qui compliquent grandement le travail des élus locaux sur le terrain. Que dire des nouveaux protocoles assouplis par l’éducation nationale pour la rentrée. Alors que dans le même temps, Jean Castex, le Premier ministre, entretient les peurs. Que dire également des protocoles imposés qui différent d’un ministère à l’autre. Dans ces conditions, l’organisation de la prochaine rentrée des classes s’inscrit dans un véritable casse-tête pour les collectivités locales.































