Ce mardi, le Racing Besançon organisait une conférence de presse à son siège pour présenter les virages sportifs et institutionnels souhaités pour les années à venir par Claude Cuinet et son entourage. Le mot d’ordre est clair : redevenir LE club de football de Besançon.
Claude Cuinet a tout d’abord souhaité bien s’entourer pour mener à bien sa politique. Le président annonçait, il y a quelques semaines sur nos antennes, sa volonté d’être un déléguant, accordant sa confiance. Chose promise, chose due, si le fonctionnement global sera évidemment sous la responsabilité du président, le pôle commercial reviendra à l’ex-président Roland Girard, quand la partie sportive sera déléguée au binôme Luc Bruder (formation) - Jérémy Guyen (directeur sportif).
Manque de considération
Ambitieux, le club bisontin reste malheureusement freiné par ses capacités, notamment en termes d’infrastructures. « Les filles ont été obligées de s’entraîner sur le parking une fois parce qu’il n’y avait plus de place » nous raconte un Claude Cuinet révolté. Un coup de gueule général des membres actifs du club qui regrettent le manque de moyen, mais aussi le manque de considération des hommes politiques locaux : « on a pas fait de gymnase depuis les années 80 à Besançon, ce n’est pas normal ! », poursuit le président.
Manque d’infrastructures
Un manque d’infrastructures qui contraint le Racing, et plus globalement les clubs sportifs bisontins, à limiter l’accueil de nouveaux licenciés chaque année. Luc Bruder dresse un bilan consternant de la politique sportive bisontine et lance un cri à l’aide : « Malheureusement, nous sommes obligés de mettre en place des quotas en terme de licenciés, faute d’infrastructures suffisantes. Aujourd’hui c’est un véritable cri d’alarme, un coup de gueule. Besançon a perdu des licenciés après le titre de champion du monde 2018 contrairement à partout ailleurs en France, ce n’est pas normal ! Donc je le dis au prochain maire, quel qu’il soit, aidez-nous ! ».
Pour rappel, Besançon compte près de 200 000 habitants, soit un peu plus que le SCO d’Angers, en ligue 1, ou un peu moins que Rennes, qui jouera la saison prochaine la Ligue des Champions.































