Dans deux courriers adressés respectivement l'Association Française des Banques et la Fédération Française Bancaire, le Sénateur du Doubs Jean-François Longeot a fait part de ses interrogations concernant les accès aux prêts bancaires. Rappelant la garantie, par l’État, de prêts à hauteur de 300 milliards d’euros en faveur des entreprises ainsi que l’assouplissement des obligations règlementaires promis par la Banque Centrale Européenne (BCE), le parlementaire souhaite des précisions concernant les échéances de remboursements. La question est clairement posée par le parlementaire : « dans quelle mesure comptez-vous repousser - jusqu'à six mois ? - les échéances de remboursement ? ».
Dans ces courriers, il demande également une justification quant à « la remontée moyenne de 0.25% des taux sur l’ensemble des crédits compte tenu de la faible activité et des garanties apportées tant par l’Etat français que par la BCE ».
Et d’ajouter : « Comment expliquez-vous les garanties, cautions personnelles ou documents comptables parfois demandées et qui n’ont pas lieu d’être pour l’accès au Prêt garanti d’Etat (PGE) ? ».
Pour le Sénateur, « le système bancaire français est en première ligne auprès des entreprises comme des particuliers ».































