La réforme du lycée, la scolarisation des enfants dès l’âge de trois ans, le développement durable, avec une implication des lycéens, la scolarisation des enfants en situation de handicap, la rémunération des enseignants, … autant de sujets qui animent cette rentrée des classes 2019/2020. Ce sont 213.496 écoliers, collégiens et lycéens qui reprendront le chemin de l’école ce lundi dans l’académie de Besançon. Globalement, les effectifs sont stables (-0,6%). La baisse est de 1,3% dans le premier degré. Les effectifs progressent de 0,3% dans le second degré. Cette année, l’académie de Besançon compte 14.159 enseignants.
Un recteur « serein »
Pour sa cinquième rentrée à la tête de l’académie de Besançon, le Recteur Jean-François Chanet se dit heureux de pouvoir assister aux premiers effets des choix qui ont été appliqués dans l’académie et dans l’Hexagone depuis 2015. Après la réforme du collège, place désormais à la réforme du lycée général et professionnel. « Ces choix visent à faire réussir mieux et créer les conditions de réussite de chaque élève » explique Mr Chanet. Pour le représentant de l’état, la réforme du lycée général va gommer « les inégalités » qu’imposaient l’organisation en filière. Le Recteur évoque « un parcours qui va permettre aux jeunes de se réaliser ». Chiffre à l’appui, il indique que 48% des élèves de seconde, qui débuteront un cursus en première la semaine prochaine, ont fait des choix de spécialités qu’ils n’auraient pas pu faire auparavant. « On valorise la pluralité des excellences, et non pas un modèle d’excellence » explique-t-il, faisant notamment allusion à la suprématie de la filière scientifique. Jean-François Chanet s’attend à de nouvelles contestations syndicales, mais il assure que la discussion « n’est pas rompue ». Il rappelle aux syndicats que l’ambition de l’éducation nationale est aussi « l’égalisation des chances pour tous les élèves et l’égale dignité pour toutes les formations ». Et ce quelque soit le territoire où le jeune apprend.
Parcoursup
Pour l’heure, le rectorat de Besançon ne communique aucun chiffre sur Parcoursup et le nombre de jeunes qui sont encore sur la touche. Maurice Dvorsak, le chef du service académique information et orientation à l’académie de Besançon, assure que tous les élèves de terminale se sont vus communiquer au moins une proposition de poursuite d’étude. La commission d’accès aux études supérieures continue d’œuvrer pour accompagner les jeunes encore dans l’incertitude. Cette année, un nouveau public a fait son apparition sur la plateforme. Des jeunes gens, âgés parfois d’une trentaine d’années, qui ont choisi de s’inscrire sur Parcoursup pour reprendre des études. C’est le cas notamment pour celles et ceux qui souhaitent travailler dans le domaine sanitaire et social, en suivant une formation dans les IFSI, qui préparent aux concours d’infirmier et d’aide-soignante. Jean-François Chanet y voit une dynamique positive qui répond à l’ambition gouvernementale de permettre à tout un chacun de pouvoir se former tout au long de la vie.































