2019 sera l’année du sport à Besançon. Dans ce cadre-là , Plein Air continue de s’intéresser à tous les sports que l’on peut pratiquer dans la cité comtoise. Dans le Grand Besançon, l’association dansethéamus assure des cours de Breakdance, un art de rue, une émanation du hip-hop, qui connaît de nombreux adeptes. Vincent (23 ans), Quentin (17 ans), Hugo (18 ans), Tchek (20 ans) et Guillaume (21 ans) forment le collectif DTM 109. Tous ont plaisir à pratiquer cette discipline, qu’ils définissent plus comme un art qu’un sport. Elle leur apporte de nombreux bienfaits personnels et physiques. La liberté, la confiance en soi, la créativité, la stratégie, une hygiène de vie, … sont autant de qualités qu’ils apprécient.
Alors autant dire que l’arrivée de cette discipline dans la longue liste des sports olympiques est diversement appréciée. Les Bisontins craignent une trop forte médiatisation et une remise en cause des règles, de la culture et des valeurs qui la régissent.
Car même si le breakdance répond à des codes, il reste une pratique très libre, qui permet à chacun, en fonction de son propre style, de s’épanouir et de trouver sa place. Il n’empêche que comme tous les sports, et notamment les disciplines urbaines, le breakdance demande une vraie maîtrise technique, qui s’acquiert par le travail et l’investissement. Le rythme, la coordination, la souplesse, l’équilibre, la créativité, … sont des compétences indispensables si l’on veut réussir.
A Besançon, des compétitions sont régulièrement organisées. Dernièrement, l’une d’entre elles s’est tenue dans le quartier des 408. Animé par un DJ, les participants s’affrontent sous la forme de battles qui se déroulent en solo ou à plusieurs. Dans un ring, au son d’une même musique, que les participants ne connaissent pas toujours, les Bboys se mesurent en tentant d’impressionner leurs adversaires. Ces joutes sont souvent le théâtre de confrontations à distance durant lesquelles on essaie de se distinguer en réalisant les mouvements les plus fous et maîtrisés. Une fois la démonstration terminée la pression retombe et l’adversaire n’en est plus un. Un jury apprécie alors chaque prestation et désigne le vainqueur. Une décision souvent empreinte de subjectivité, ce que regrettent les Bisontins.
En attendant d’avoir la chance de pouvoir exercer leur art au niveau supérieur, et pourquoi pas à l’échelle nationale et internationale, Vincent, Quentin, Hugo Tchek et Guillaume continuent de parfaire leurs gammes. Certains transmettent également leur savoir-faire en assurant des séances d’entraînement dans le Grand Besançon. En plus d’intervenir auprès d’enfants, Tchek aimerait pouvoir partager sa passion avec des jeunes en situation de handicap. Il y réfléchit sérieusement.
Pour découvrir ces jeunes et leur passion, n’hésitez pas à les rejoindre sur Instagram : @square_120th, @hs_sito, @quentin._.tin, @t.c.h.e.k, @bboy_joly































