Le CHU de Besançon vient de rendre publique une étude sur le lien entre pollution de l’air et troubles de la croissance fœtale.
Ces chercheurs des CHU de Besançon et Dijon se sont intéressés plus précisément aux grossesses multiples. Il en ressort qu’une exposition au dioxyde d’azote (NO2), polluant principalement lié à la circulation routière et au chauffage domestique, même à faible concentration, induirait un trouble de la croissance fœtale. Concrètement ce trouble a été caractérisé par le retard de croissance intra-utérin et défini par un arrêt ou un ralentissement de la croissance fœtale constaté lors de mesures prénatales prises à deux ou trois semaines d’intervalle.
Au totale, 249 grossesses multiples ont été incluses dans l’étude, ayant donné naissance à 506 nouveau-nés. Huit grossesses étaient triples. Précisons que l’exposition au dioxyde d’azote a été modélisée au domicile de la mère, dans un rayon de 50 mètres autour de l’habitation et pour différentes périodes de la grossesse.































