Une première mobilisation qui en appellera sans doute d'autres. Tant l’enjeu est important. Ce mardi, à l'appel de plusieurs syndicats, une vingtaine de personnes se sont rassemblées sur l’esplanade des droits de l'homme à Besançon pour exprimer leur opposition à la réforme des lycées qui s'annonce.
Les inquiétudes portent principalement sur la réduction du nombre d’heures de cours et les suppressions de poste qui en découleront. « Des décisions qui auront inévitablement des répercussions sur la qualité des enseignements » explique Olivier Coulon de la CGT . Ces inquiétudes sont d'autant plus grandes chez les professeurs qui interviennent en lycée professionnel, qui doivent, en plus de transmettre des savoirs, redonner confiance à leurs élèves qui, pour certains, connaissent des difficultés familiales et sociales.
Les manifestants regrettent ces décisions gouvernementales « dictées par Bercy », sans discussion possible. Les manifestants expliquent que « dès la rentrée 2019, la réforme de la voie professionnelle a prévu de réduire drastiquement les heures d’enseignement des matières fondamentales au profit d’heures d’accompagnement personnalisées qui se feront en classe entière, avec des effectifs d’élèves de plus en plus nombreux et présentant des parcours bien différents, puisque des apprentis seront accueillis dans ces classes ». Pour les enseignants, « cette baisse des heures d’enseignement réduira également les possibilités de poursuite d’études des lycéens de l’enseignement professionnel ».
Rappelons que les syndicats CGT éduc'action, Sud éducation et SNUEP-FSU ont déposé un préavis de grève jusqu’au 21 décembre.































