A quelques jours de la rentrée universitaire, plus de 115.000 jeunes n’ont toujours pas d’affectation dans le supérieur. Ils ont plus de 15.000 à n’avoir reçu aucune proposition d’admission pour la rentrée prochaine. Ce mercredi, la ministre de l'enseignement supérieur recevait les recteurs et les présidents d'université. Dans l’académie de Besançon aussi, tous les anciens élèves de terminale sont loin d’être fixés sur leur sort. Si pour certains, l’orientation n’a posé aucun problème, pour d’autres, elle s’écrit encore en pointillés ou elle est plutôt subie que choisie. Rencontre avec quelques jeunes.
Claire : « On connaît quelqu’un qui était en bac professionnel menuiserie et qui a été pris en médecine. En parallèle, une jeune fille, qui avait une moyenne de 18/20 en bac S n’a pas été prise dans cette filière. Ca n’a pas de sens par rapport au dossier ».
Théo : « Je n’ai pas été retenu dans ce que je voulais. J’ai quand même été pris en fac, mais c’est un choix par défaut. Je suis déçu car ce n’est absolument pas ce que je veux faire. Je réessaierai l’année prochaine ».
Hugo : « Tout s’est bien déroulé. Je n’ai eu aucun problème. J’avais mis seulement deux vœux et je les ai eus les deux. J’ai dû choisir entre Besançon et Dijon. Par contre, je connais pas mal d’élèves qui ont eu des réponses tardives, fin juillet, voire même début août ».
Emeline : « J’ai été accepté partout dans Parcoursup. Certains amis qui travaillaient moins bien n’ont pas obtenu les vœux qu’ils avaient formulés. C’était plus dur pour eux. Ils ont dû faire des choix par défaut».
Lucas : « Ce fut très compliqué pour moi. Après avoir attendu très longtemps pour décrocher une place en STAPS, j’ai dû abandonner car je n’ai pas eu mon bac. Finalement j’ai trouvé une autre école dans le sport ».































