Le coût de la vie continue d’augmenter pour les étudiants. Selon le dernier rapport publié par l’UNEF, la rentrée coûtera 1,31% plus cher que l’an dernier. Le syndicat étudiant explique que l’augmentation des prix des loyers et celle des transports en commun sont à l’origine de cette situation. A Besançon, le syndicat solidaires étudiants, par la voix d’Hervé, l’un de ses portes paroles, ne cache pas également son exaspération et dresse le même constat. « Les gouvernements successifs ne nous aident pas en tant qu’étudiants » explique le jeune homme. L’augmentation des frais d’inscription, qui passeront de 184 à 260 euros cette année pour un jeune non boursier, les loyers, la nourriture, la taxe d’habitation et le transport font exploser les budgets. Aujourd’hui, selon le jeune militant, « 46% des étudiants sont obligés de travailler pendant leurs études pour subvenir à leurs besoins ». Ce qui conduit à des échecs et des abandons. D’autres sont obligés de s’endetter pour se former.
Le travail du sexe
Pour vivre ou survivre, beaucoup de jeunes doivent trouver de l’argent. Cela passe parfois par la prostitution qui toucherait de plus en plus le milieu étudiant. Le syndicat solidaires étudiants comme d’autres souhaitent que le gouvernement revoit sa copie. Ils lui demandent d’envisager sérieusement de limiter les frais et d’augmenter les aides. Hervé regrette par exemple qu’en octobre prochain les APL ne soient pas augmentés. « Les étudiants travaillent de plus en plus pendant leurs années universitaires. Certains sont obligés de sécher des cours. On doit travailler à côté. Sinon, on ne s’en sort pas » conclut le jeune homme, qui promet de nouvelles mobilisations à la rentrée pour exprimer les inquiétudes et la colère des étudiants.































