Il y a cinq ans, le 14 août 2013, Aurélia Varlet, une pétillante jeune femme de 32 ans perdait la vie. Elle était froidement abattue de deux coups de fusil par son ancien compagnon, Didier Grosjean, un homme de 53 ans, au domicile de ce dernier à la Rivière Drugeon, près de Pontarlier. Grosjean se donnera la mort dans la foulée. Le quinquagénaire n’aurait pas supporté avoir été quitté par la trentenaire.
Depuis, malgré le décès de l’homme, ses proches demandent que justice soit faite. Patrick Varlet, le père d’Aurélia, et Giovanni, son frère, sont persuadés que le meurtrier a bénéficié du soutien et de la clémence d’un policier et d’un gendarme à Pontarlier et Frasne. Ils ne comprennent pas pourquoi des plaintes pour harcèlement et menaces émanant d’une ex-amie de Grosjean sont restées lettre morte.
Il serait également reproché à ce gendarme, alors patron de la brigade de Frasne, d’avoir fait obstacle à une demande de perquisition au domicile du meurtrier. Deux enquêtes administratives ont été ouvertes par les inspections générales de la gendarmerie et de la police.































