Arrivé à la tête du Racing Besançon il y a un an, Roland Girard a su redonner un second souffle au club et au football bisontin. Certes, rien n’est encore gagné, mais le Racing Besançon a retrouvé la dynamique qu’il avait perdu. Les couleurs du club, et notamment son rouge historique, sont de plus en plus flamboyantes. Il faudra néanmoins confirmer la saison prochaine. Le projet « RB 2020 » se poursuit, avec notamment deux axes principaux : la formation et la montée en puissance de l’équipe fanion qui, cette saison, a raté d’un rien l’accession en national 2. Les matches nuls contre Pontarlier et le SC Clémenceau sont dans toutes les têtes. Rencontre avec le patron du football bisontin.
Une réaction tout d’abord à la présence ce lundi à Baume-les-Dames de trois équipes du Racing (U15, U17 et U19) en finale de Coupe de Franche-Comté. Que vous inspire ces bons résultats ?
Cela récompense la formation du Racing. Nous tenons énormément à cette philosophie de formation puisque les jeunes joueurs issus de l’école de foot vont progresser au fur et à mesure des années. Jusqu’à 19 ans, la formation paie au Racing.
C’est ainsi que l’on construit un club. La jeunesse est importante ?
Oui. Avec les jeunes, mais aussi avec une équipe vitrine. Aujourd’hui, nous avons besoin pour l’équipe première de recruter. La formation apportera des éléments au fur et à mesure.
On revient sur cette fin de saison. Quels sentiments vous animent ? De la déception peut être…
Quand on est dans les objectifs, on n’est jamais déçu. J’entends par là , les objectifs sportifs, de structuration, de ramener une aisance financière au club, du public au stade,… . Tous les ingrédients sont là . On avait une petite cerise sur le gâteau qui était la montée en N2. Dès la première année, elle aurait pu se produire. C’était un bonus, mais les objectifs fixés pour ce premier exercice ont été atteints.
Qu’est ce qui a manqué au Racing Besançon pour confirmer cette montée ? Un peu de chance peut-être ?
Pour être champion, il faut forcément un peu de chance. Pontarlier avait aussi de l’expérience, que nous n’avons pas sur une première année. On relance un cycle. Ce sont plusieurs choses à prendre en compte pour expliquer le résultat obtenu.
Vous êtes en train de construire quelque chose de beau à Besançon. Cela se poursuivra-t-il encore l’année prochaine ?
Bien sûr. Nous poursuivrons notre projet « RB 2020 », qui se décline sur trois ans. Cette première année a consisté à remettre les bases. Le deuxième étage de la fusée arrive dès la saison prochaine. Et le troisième, pour aller chercher une accession, si cela n’a pas été fait l’année d’avant, et continuer à structurer ce club.































