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Education nationale : Une convention avec Pôle Emploi pour le recrutement de professeurs remplaçants

Les académies de Besançon et de Dijon et la direction régionale de Pôle emploi Bourgogne Franche-Comté viennent de signer une convention de partenariat visant à satisfaire les besoins en recrutement de professeurs remplaçants sur ces deux territoires. Jean-François Chanet, le recteur de l’académie de Besançon, le confirme, « les besoins sont grandissants Â». Des disciplines, comme les mathématiques et les sciences physiques, peinent à recruter des professeurs et il est également parfois difficile d’en convaincre d’aller exercer dans certains secteurs francs-comtois eloignés des pôles urbains. Dernièrement, l’éducation nationale a eu toutes les peines du monde à recruter un professeur de lettres au lycée Pré-Saint-Sauveur à Saint-Claude. Une action unique en France.

Grâce à ce partenariat, les rectorats de Besançon et de Dijon espèrent pouvoir répondre aux besoins de professeurs remplaçants dans les établissements scolaires. Actuellement 90% des remplacements sont assurés, mais cela reste compliquer pour les 10% restant. Fin avril, 1200 demandeurs d’emploi bourguignons et francs-comtois, dont 86 % ont  un niveau BAC +3, ont exprimé leur souhait de travailler dans les métiers de l’enseignement. Pour l’éducation nationale l’objectif est de mettre en face d’une classe des adultes expérimentés, ayant de bonnes connaissances liées à la matière qu’ils enseigneront et présentant des valeurs humaines fortes. Leur expérience professionnelle est un véritable atout, plus particulièrement dans les domaines techniques ou les langues vivantes par exemple. L’organisation mise en place va permettre de répondre aux besoins de l’éducation nationale en utilisant les compétences et le savoir-faire de Pôle Emploi dans le domaine qui est le sien.

L'administration  prévoit un accompagnement spécifique des professeurs remplaçants, avec une perspective d’emploi pérenne, après la réussite du concours, pour ceux qui le souhaitent. Cet accompagnement passe notamment par des stages d’immersion dans des classes. Une nouvelle démarche qui demandera aussi à l’administration de mieux anticiper les situations. Ce qui n’est pas toujours possible dans certains cas.