C’est parti. En présence de Jean-François Chanet, le recteur de l’académie de Besançon, Parcoursup, la nouvelle plateforme d’admission post-bac, a été lancée ce lundi au lycée Victor Hugo à Besançon. Rappelons que depuis 11 heures ce matin, les jeunes peuvent faire connaître leurs choix d’orientation. Concrètement, ils ont jusqu’au 13 mars pour lister leurs vœux. Au 31 mars, ils devront été finalisés. A compter du 22 mai, les premières réponses leur parviendront. Les élèves s’engagent à les confirmer ensuite.
Ce lundi, le recteur et ses équipes ont fait de la pédagogie. Dans un souci de clarté, ils ont invité deux lycéens à venir s’essayer. L’encadrement qui leur a été apporté a servi à toute l’assistance qui a pu dompter ce nouvel outil. L’expérience a été efficace et le couac redouté ne s’est pas produit. Au cours de cette rencontre, Jean-François Chanet a souligné à son jeune public l’importance de cette étape et lui a suggéré de formuler des vœux qui tiennent compte de nombreux critères liées aux envies, certes, mais aussi aux études antérieures et aux résultats scolaires.
Rappelons que contrairement à l'ancienne admission post-bac (APB), les lycéens doivent formuler dix vœux, et non plus 24. Ils ne les hiérarchisent plus, même si rien ne l’interdit. Le ministère de l’Enseignement supérieur a pour objectif qu’au moins deux-tiers des réponses soient transmises avant le bac. Les formations sélectives (prépas, BTS, IUT, double-licences etc.) répondront oui ou non, les formations non sélectives (licences générales), indiqueront « oui », « en attente » ou « oui, si ». Concernant ce dernier point, le jeune sera accepté dans la filière choisie s’il s’engage à suivre un parcours d’accompagnement : une année de remise à niveau ou des cours supplémentaires.
Des élèves accompagnés au lycée Victor Hugo
Daniel Parent, le proviseur adjoint du lycée public bisontin, indique que les élèves seront aidés et suivis pendant toute cette période. « Nous les avons beaucoup rassurés. Dans les tous prochains jours, les professeurs principaux vont les accompagner tant au niveau administratif que pour la confirmation de leurs vœux » explique le chef d’établissement. Mr Parent ne cache pas qu’’il a également connu quelques sueurs froides, mais il est désormais rassuré. Chacun sait que cette année scolaire sera particulière sur ce point là . « Il fallait de toute façon que l’ancienne plateforme évolue. Le tirage au sort ne pouvait plus continuer tel qu’il l’était » explique-t-il. Chez les jeunes aussi, cette période n’est pas des plus faciles, mais ils sont confiants. « Cette plateforme a l’air d’être mieux faite que la précédente. J’avais un peu peur. Je connais quelques copains qui ont eu des problèmes l’année dernière » explique Valentin. Selon l’adolescent, « le problème n’est pas tant la plateforme en elle-même, mais surtout ce que l’on va y inscrire, en termes de poursuites d’études ».
