Il y a quelques jours, comme le veut la tradition, Patrick Genre, le Maire de Pontarlier et Président de la Communauté de Communes du Grand Pontarlier, a présenté ses vœux à la population, à ses équipes et aux forces vives et a dressé le bilan des actions, des dossiers et des préoccupations à venir. Plein Air fait le point.
« Une année 2018 qui sera riche en dossiers très structurants pour l’avenir de notre Haut-Doubs, avec la ferme volonté d’être présent dans tous les débats et de peser avec tous les élus quel qu’ils soient pour défendre notre territoire » explique Mr Genre . Et d’annoncer : « Il y a plusieurs gros dossiers sur lesquels il faudra avoir beaucoup de vigilance » commente-t-il.
Les transports :
La RN57 : Concernant ce tronçon routier, Mr Genre, jugeant le manque de dynamisme des services de l’état sur le sujet, a fait savoir son impatience. Une réunion du comité de pilotage est d’ailleurs programmée en fin de semaine. Les conclusions du début de l’étude menée l’année dernière concernant le contournement de Pontarlier, et notamment l’entrée Est de la ville, en arrivant de la Cluse-et-Mijoux, fera partie de l’ordre du jour. « Il faut maintenant que le cabinet mandaté nous fasse des propositions, que l’on présentera aux habitants de Pontarlier et de la Cluse-et-Mijoux » explique l’édile. Et de poursuivre : « Il faut que l’on aboutisse sur un choix en fin d’année 2018 pour que des travaux puissent commencer avant la fin du mandat, et surtout avant la fin du contrat de plan, dans lequel 12 millions d’euros ont été bloqués ».
Le TGV Lyria et l’arrêt en gare de Frasne : Le rapport commandé par la ministre des transports sur les lignes TGV et les gares intermédiaires, comme Dole, Frasne, Mouchard …, suscite des interrogations et de la méfiance. « Il est très clair qu’il faut rester sur ses gardes. Si par malheur, on devait toucher à l’existence de l’arrêt à Frasne s’en serait finie de la desserte du Haut-Doubs par le TGV » explique Patrick Genre. Et de compléter « Aujourd’hui, il n’y a rien. Simplement, comme il y a une étude, il faut que l’on soit aussi présent pour faire entendre toute l’attention que l’on portera sur ce dossier ».
La santé : l’hôpital de Pontarlier et ses antennes : Le projet régional de santé décliné prochainement par l’Agence Régionale de Santé fera l’objet de toutes les attentions. « Il s’agit des grandes orientations que l’ARS va mettre en place d’ici les six prochaines années » rappelle Mr Genre. « Il va falloir que le territoire du Haut-Doubs se fasse entendre. Que le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute Comté, qui regroupe les établissements de Pontarlier, Nozeroy, Mouthe et Levier, soit reconnu pour son rôle primordial d’équilibre du territoire. Que le CHU de Besançon puisse toujours avoir les moyens pour venir aider, par des mises à disposition de praticiens, des consultations déplacées, des conventionnements …, l’hôpital de Pontarlier. Et que ce dernier puisse faire la même chose avec Nozeroy, Mouthe et Levier » argumente l’édile. Et de conclure : « Il y a des restrictions budgétaires très importantes qui tombent actuellement sur les hôpitaux. La loi de finances 2018 de la sécurité sociale va encore accentuer ces efforts de rentabilité, de productivité et d’économies sur les hôpitaux. Il ne faudrait pas que l’on vienne casser ce qui a bien fonctionné jusqu’à maintenant ».
L’eau : « Un sujet de préoccupation majeure » lance Patrick Genre. Un plan local d’urbanisme intercommunal de l’habitat sera construit et mis en place. Un schéma de cohérence territorial verra également le jour en partenariat avec les cinq autres communautés de communes du Haut-Doubs. « Il y a des mesures d’urgence à mener dans les communes pour améliorer le rendement des réseaux. En 2018, notre réflexion sur la recherche de nouveaux puits de captage devra aboutir. Il faut absolument que nous trouvions de nouvelles sources sur la plaine de l’Arlier pour garantir la ressource en eau » explique Mr Genre. A plus long terme, les élus du Grand Pontarlier porteront également une réflexion sur la création d’un établissement (EPAGE) qui gérerait la ressource en eau sur l’ensemble du Haut-Doubs, voire plus































