Depuis plusieurs années, la gendarmerie nationale s'engage à rendre la période estivale plus sûre pour les citoyens. Si l'on connaît maintenant les opérations de protection des personnes et des biens dans les zones d'affluence, les rondes aux abords des résidences inoccupées durant les mois d'été et l'attention portée aux commerces, il en est d'autres, plus ponctuelles et plus inattendues.
Les 21 et 22 juillet, les gendarmes chargés de la surveillance du lac de Vouglans ont utilisé les "grands moyens" pour faire respecter les règles de navigation sur ce plan d'eau. Un hélicoptère de la section aérienne de la gendarmerie de Dijon est venu leur prêter main forte pour signaler certaines infractions difficilement matérialisables avec leurs moyens habituels. On constate en effet sur ce lac, un des rares où la pratique du jet ski (scooter des mers) soit autorisée, qu’un petit nombre de pratiquants, peu soucieux du respect d'autrui, investissent les lieux sans se renseigner sur la réglementation et jettent, par leur comportement anormal, le discrédit sur l'ensemble des amoureux de ces engins. Même si l'été 2007 ne restera pas dans les annales des périodes caniculaires, la retenue de Vouglans attire toujours son lot de baigneurs, de pêcheurs, de plaisanciers, de randonneurs et de sportifs en tous genres. La cohabitation passe inéluctablement par le respect de chacun et l'observation des règlements édictés pour le bien commun et la sécurité de tous. C'est dans ce but que les gendarmes ont oeuvré les 21 et 22 juillet après-midi, verbalisant 17 contrevenants à l'arrêté préfectoral réglementant la pratique sportive avec engins à moteur. Les fautifs, tous pilotes de jet-ski (et étrangers au département !) semblaient ne pas s'être renseigné avant la mise à l'eau. Les pratiques sportives interdites constatées étaient, par exemple, les sauts, les virages serrés et le slalom. Ces évolutions ont été prohibées en raison du danger qu'elles peuvent représenter pour les autres usagers et parfois pour les utilisateurs de jet-ski eux-mêmes et pour les nuisances sonores qu'elles occasionnent. Même si certains pratiquants soutiennent qu'ils ne peuvent "s'éclater" autrement, le juste milieu est fort heureusement trouvé par la majorité d'entre eux. Ce genre de surveillance sera reconduit au mois d'août avec le secret espoir que la leçon sera retenue.
