Dans le cadre de leur cours d’éducation morale et civique, les classes de terminale CAP cuisine et service du lycée professionnel Toussaint Louverture de Pontarlier ont travaillé sur le thème de l’engagement.
C’est quoi s’engager ? Pourquoi s’engager ? Quelles sont les formes de l’engagement chez les jeunes, … . Autant de questions sur lesquelles les lycéens ont planché. Cette réflexion s’est poursuivie par la réalisation d’affiches pour lesquelles les élèves devaient imaginer une action dans laquelle ils pourraient s’investir. Les thèmes du racisme, de la protection de la planète, de la maltraitance animale, de l’aide à la personne et de l’alimentation ont été abordés. Ce vendredi après-midi, ce travail collectif a été présenté à Jean-Yves Aebischer de la réserve citoyenne de l’Education Nationale. Ce pontissalien, psychologue et consultant extérieur, est venu écouter les jeunes et partager son savoir. Créée en mai 2015 après les attentats parisiens, la réserve citoyenne de l’Education Nationale est composée de bénévoles désireux de transmettre et faire vivre les valeurs républicaines à l’école.
Durant une heure, l’adulte et les jeunes ont échangé sur cette notion. Loin des clichés que l’on peut avoir parfois sur cette génération, il en ressort que, dans leur grande majorité, les adolescents ont des choses à partager et ont envie de s’engager pour faire évoluer certaines problématiques qui leur tiennent à cœur. « On s’engage pour soi, pour aider les gens et défendre une cause » expliquent Andy et Alex. Les deux ados ont crée une affiche pour dénoncer les maltraitances sur les animaux. Ces deux jeunes militants regrettent « le manque d’actions dans ce domaine ». C’est pour cela qu’ils n’écartent pas l’idée de se mobiliser à leur tour.
Génération positive
Pour Jean-Yves Aebischer, cette génération a beaucoup à apporter à la société. « Avec leurs écrans, qu’on leur reproche de trop utiliser, ils créent du lien, ils vont chercher à nourrir des réseaux, ils s’interrogent » explique l’intervenant. « Les adolescents sont en grande capacité de trouver les thématiques qui leur correspondent. Ils s’interrogent sur les stratégies qu’ils peuvent mettre en place pour atteindre leur idéal ». Et de conclure « Ils développent également une autre manière de s’engager en s’interrogeant sur leur entrée dans la vie active et sur le sens qu’ils entendent donner à leur vie. C’est ce que j’appelle « une génération positive ».































