Dans un communiqué de presse, le collectif des 19 militant.e.s auteur.e.s du blocage du conseil d’administration de l'Université de Franche-Comté" revient sur sa mobilisation contre la « loi Master » et les placements en garde à vue, le 14 février dernier, suite au blocage du Conseil d’Administration de l’université de Franche-Comté. « Nous souhaitons clarifier le sens de notre action et exprimer nos volontés pour la suite de la mobilisation » écrit-il.
Dans un premier temps, il est rappelé que « cette Loi Master, qui renforce la sélection à l’entrée en M1 et promeut l’exclusion sociale des étudiant.e.s, change fondamentalement l’accès aux formations universitaires pour le plus grand nombre ». Et de poursuivre : « C’est parce que Jacques Bahi ( ndlr : le président de l’Université) ne tient compte ni des volontés d’une partie du CA (les syndicats principalement) ni de celles des usager.e.s (nous étions plus de 500 en Assemblée Générale en novembre) que nous avons fait le choix de ce blocage ».
Concernant l’intervention policière, les étudiants soulignent que « La police n’est pas censée pénétrer dans les universités, un arrêté d'intervention avait été déposé la veille. De là à penser que Jacques Bahi avait prémédité notre arrestation, il y a de quoi se poser la question ». Et de compléter : De plus, nous avons été violenté.e.s par les forces de l’ordre durant notre interpellation malgré la nature pacifique de notre action, plusieurs d'entre nous ayant été gravement blessé.e.s ».
Dans ce contexte, "Les 19 militant.e.s auteur.e.s du blocage du CA de l'UFC" demandent « le retrait de toutes les plaintes déposées à (notre) encontre auprès des services de justice ; aucune sanction disciplinaire pour les étudiant.e.s concerné.e.s ; la diffusion d'excuses publiques et d'un démenti au sujet de la séquestration sur toutes les listes-mails de l'université de Bourgogne Franche-Comté (UBFC) ; l’organisation de débats publics sur la mise en application de la Loi Master par toutes les facultés de l’UBFC ; des assemblées générales dans chaque composante avant chaque conseil d’administration et chaque conseil de gestion pour débattre collectivement des points mis à leurs ordres du jour et des manifestations contre tous les Conseils d’Administration à venir jusqu’à ce que Jacques Bahi soit révoqué de ses fonctions ».































