Ce mercredi, à midi, partout en France, les policiers se sont rassemblés pour dénoncer l’ambiance « antiflic » qu’ils disent ressentir depuis les manifestations contre la loi travail. Par soutien avec leurs collègues les plus exposés, les policiers pontissaliens ont participé à cette action nationale. Dans la capitale du Haut-Doubs, une vingtaine de policiers et de civils ont répondu à l’appel du syndicat Alliance police nationale CFE/CGC. Depuis le début des manifestations contre la loi travail, 300 policiers et gendarmes ont été blessés dans l’exercice de leur métier. Les policiers en ont assez d’être désignés comme auteurs de violences sur des manifestants et de se voir systématiquement pris pour cible.
Pour cette représente du Syndicat Alliance Police Nationale : « Il est anormale que les casseurs soient soutenus par des déclarations irresponsables, de la part d’associations, de responsables syndicaux ou politiques ». « La France debout, c’est nous. Ce sont les forces de sécurité qui protègent les personnes et les biens. Défendre ses droits, défendre ses idées, ce n’est pas bafouer les droits des autres. Ce n’est pas imposer la violence en guise d’idée. C’est respecter les lois de la République et ses représentants » ajoute-t-elle.
Les auteurs de violences doivent être poursuivis et condamnés
Les policiers demandent que « les autorités et le gouvernement prennent leurs responsabilités ». « Nous réclamons des mesures fermes et exemplaires afin de mettre hors d’état de nuire tous ceux qui bafouent les institutions par idéologie. Tous les auteurs de violences, diffamations, outrages, insultes envers les représentants des forces de l’ordre doivent être inlassablement poursuivis et immanquablement condamnés. A ce titre, nous exigeons du ministre de l’Intérieur une fermeté exemplaire » ajoute-elle.
Selon un sondage du journal « Le Parisien », paru ce matin, 91% des Français comprennent l’action des policiers et les soutiennent.
