La première caméra de vidéosurveillance ou vidéoprotection, la dénomination change en fonction des interlocuteurs, a été testée aujourd’hui à Pontarlier. Elle a été installée en plein cœur du centre-ville. Trois autres caméras seront installées avant la fin de l’année. Les 16 autres occuperont l’espace public dans les premières semaines de 2015.
Patrick Genre, le maire pontissalien, tient à préciser que ce dispositif voit le jour dans le cadre d’une stratégie globale de sûreté. Ainsi, l’embauche d’un policier municipal supplémentaire et la mise en place d’actions de prévention en milieu scolaire et dans les associations sont prévues. « Les caméras de vidéoprotection ne résoudront pas tous les problèmes. L’embauche d’un policier municipal ne résoudra pas tous les problèmes non plus. Tout comme la nouvelle convention avec la police nationale et les milliers d’euros que nous mettrons dans la prévention. C’est la somme de ces différentes interventions qui fera que nous parviendrons à réduire le sentiment d’insécurité et que nous serons plus efficaces dans la résolution de certaines affaires. » explique-t-il. Et de compléter « Notre volonté est de sécuriser les espaces publiques et rappeler à tous que l’ordre public doit régner partout ».
Un comité d’éthique dès le début 2015.
Patrick Genre rappelle « qu’il ne s’agit pas de faire de la surveillance ». Le Maire assure « qu’aucune personne ne campe derrière des écrans pour surveiller l’espace public en permanence ». Les images sont constamment enregistrées et seront mises à la disposition de la justice et de la police en cas de besoin. Au niveau de la mairie, une dizaine de personnes sont habilitées à les visionner. Au bout de 16 jours, les bandes sont automatiquement effacées. Dans le prolongement de ces installations, début 2015, un comité d’éthique verra le jour. Il aura pour mission de superviser ce projet, d’être garant de la bonne utilisation des caméras et d’en tirer des conclusions. L’investissement total s’élève à 240.000 euros. Ce à quoi, il convient également d’ajouter des dépenses liées notamment à l’entretien du matériel. Pour financer cette dépense, la ville compte sur une aide de l’état, qui pourrait s’élever à 50% du coût de cet investissement. Son dossier a dernièrement été validé par le ministère de l’Intérieur.































