Nouvelle journée à rebondissements à l’UMP ce mardi. Pris dans la tourmente entre l'affaire Bygmalion et les mauvais résultats des élections européennes, Jean-François Copé a été contraint de démissionner sous la pression des membres de l’UMP et des parlementaires.
Pour Annie Genevard ( députée du Doubs), « cette décision était attendue et indispensable ». « Le sentiment qui domine ce soir est un sentiment de soulagement. Il fallait que Jean-François Copé se mette en retrait. Il y a des éclaircissements à apporter. La justice va faire son œuvre. Il faut retrouver le chemin de la confiance. Cette situation ne pouvait plus durer ».
Pour Marie-Christine Dalloz (députée du Jura), « Jean-François Copé a pris la bonne décision parce que les menaces de scission étaient suffisamment claires ». Madame Dalloz croit Jean-François Copé innocent. Selon elle « il n’était pas au courant de ses dépassements de coût ». Et de conclure « Ca n'enlève rien à ses qualités de président de groupe qu’il a été , avec les difficultés qu’il a pu connaître depuis 18 mois »