Les proches de la mère de famille renversée mortellement par une voiture, le 8 mars dernier à Charquemont, sont dans le plus grand désarroi. Ils dénoncent les lenteurs administratives, le manque d’accompagnement des victimes et l’absence de prise en charge des personnes dangereuses pour la société.
Voilà près de 15 jours que ce terrible accident est survenu et la famille Lalevée ne sait rien sur l’avancée de l’enquête et les éventuelles poursuites engagées à l’encontre du chauffard. Cette mise à l’écart l’exaspère. « On ne sait rien. On ne nous dit rien. On nous défend de porter plainte. On n’a aucune information. Les gendarmes ne nous disent rien du tout. La commission rogatoire n’est même pas signée. On ne sait plus quoi faire.» explique Anthony, le fils de la victime.
On laisse des malades mentaux dans la rue.
Pour la famille, ce drame aurait pu être évité car cet homme était connu pour ses troubles psychologiques. « C’est inadmissible. On laisse des malades mentaux dans la rue avec le droit de tuer impunément des gens. Tout cela parce qu’il n’y a pas de place pour les interner. Cet homme a délibérément foncé sur ma mère. Des témoins peuvent le confirmer. Aujourd’hui, ce mec n’est même pas en prison. Il y a une dizaine de jours son ex-femme voulait le faire interner, parce qu’il redevenait fou, mais personne n’a voulu signer la demande d’internement, ni la mairesse, ni les gendarmes. Un samedi matin, ce mec là a pris sa voiture et a foncé sur sa mère. Je suis écœuré ».
Une marche blanche ce dimanche
Ce dimanche, la famille organise une marche blanche. Le rendez-vous est fixé à 14h devant la mairie de Charquemont. A cette occasion, les participants pourront signer une pétition pour dénoncer les lenteurs administratives et le manque d’accompagnement des victimes































