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Pontarlier / Foot : Le CAP football reçu à l’hôtel de ville.

Ce lundi soir, la ville de Pontarlier recevait les joueurs du CAP football pour les féliciter pour leur récent titre en coupe de Franche-Comté. Mais au-delà de ce trophée, Patrick Genre et Daniel Defrasne, son adjoint aux sports, ont également voulu saluer  les autres excellents résultats réalisés cette saison par cette équipe et les autres formations. 

Au cours de son discours d’accueil, Daniel Defrasne a  évoqué des « résultats remarquables qui reflètent un travail de longue haleine ». Et de rajouter  « Nous sommes fiers du CAP football. Nous apprécions son implication et ce qu’il nous fait vivre chaque saison ». De son côté, le Maire, fervent défenseur du sport pontissalien a salué la progression constante du club, son savoir faire notamment en termes de formation et sa capacité à tisser des partenariats avec les clubs voisins. « Cela fait dix ans maintenant que le club navigue dans le haut niveau. Le CAP football est devenu un véritable moteur pour le football et les clubs du Haut Doubs et du Haut Jura » a expliqué l’édile 

Un homme : Jean Luc Courtet 

Si aujourd’hui, le CAP football multiplie les résultats et suscite de l’intérêt, ça n’a pas toujours été le cas. L’arrivée à la tête d'un  Jean Luc Courtet lui a permis de retrouver des couleurs et des ambitions qu’il avait perdues. Joueurs, entraîneurs, bénévoles et supporters saluent le savoir-faire de cet ancien joueur pro, discret, mais au combien compétent et passionné. « J’ai apporté ce que l’on m’a apporté tout au long de ma carrière. J’ai connu de grands formateurs à l’INF Vichy, à Auxerre avec Guy Roux, … . Tous m’ont apporté énormément. Ensuite, j’ai essayé de le reproduire dans un milieu amateur. J’ai toujours eu la fibre éducative. Il ne faut pas non plus oublier l’équipe d’éducateurs  qui m’entoure. Si on a ces résultats-là, c’est aussi parce les éducateurs sont investis». 

Mohamed, Arthur, Joao, Florian  et les autres … 

Ces jeunes pontissaliens, passionnés dès leur plus jeune âge par le football, se révèlent à Pontarlier. Formés au club ou arrivés un peu plus tard, ils ont bénéficié d’une excellente formation, leur permettant aujourd’hui d’évoluer dans le haut niveau. Agé de 20 ans, Mohamed Cissé fait partie de la nouvelle génération sur laquelle compte énormément Jean Luc Courtet. « J’ai rejoint le groupe sénior il y a trois ans maintenant » explique le jeune homme. « On se sent très bien à Pontarlier. On est très bien encadré. A tous les niveaux, les éducateurs nous apportent beaucoup. On est toujours mis en confiance. En ce qui me concerne, j’ai pu progresser pour arriver en équipe première aujourd’hui ».  De son côté, Arthur Giroux (20 ans), qui s’illustre, lui aussi, tous les week-ends sous les couleurs pontissaliennes, est arrivé un peu plus tard dans le Haut Doubs. L’étudiant en sport l’admet également, il a trouvé à Pontarlier une ambiance et d’excellentes conditions humaines et sportives. « Contrairement à ce que j’ai vécu en Haute-Savoie, ici, j’ai facilement été intégré. C’est cool » explique le jeune footballeur. Néanmoins, Arthur, comme tous les autres qui frappent à la porte de l’équipe sénior, ou qui ont déjà un pied dedans, doivent donner du meilleur d’eux-mêmes s’ils veulent évoluer au plus haut niveau. Car,  comme dans tout club de haut niveau qui se respecte, au CAP, aussi, les places sont chères. « Quand le coach me donne ma chance, j’essaie de donner le maximum quoiqu’il arrive. A moi de répondre présent et de montrer que je peux encore faire plus ». ajoute Arthur. 

Le problème des infrastructures 

La carte postale est idyllique, mais elle ne doit pas masquer certaines difficultés. Notamment au niveau des infrastructures. L’hiver, le CAP football ne dispose pas toujours des moyens nécessaires pour évoluer dans de bonnes conditions. Cette année encore, les mois de mars et avril ont été particulièrement compliqués pour le collectif de Jean Luc Courtet.  Une problématique que le Maire a bien conscience. C’est la raison pour laquelle la ville vient de déposer un dossier de demande d’homologation du terrain synthétique pour que des matches de CFA2 puissent s’y disputer. Par ailleurs, deux nouveaux terrains ont été équipés d’éclairage. Concernant la demande du  club d’être doté d’un second terrain synthétique, Mr Genre a indiqué « qu’il ne pouvait pas y répondre favorablement pour le moment ».  « Une réflexion est actuellement menée dans le cadre d’un plan pluriannuel d’investissement ». Affaire à suivre.