Ce jeudi matin, à quelques mètres des grilles du lycée Pergaud à Besançon, des jeunes représentants de l'UNL, de la jeunesse communiste et de la CGT salariés étudiants se sont rassemblés pour dénoncer la situation de la jeunesse en France et « le manque de considération d'Emmanuel Macon et de son gouvernement » à son égard. A la CGT salariés étudiants, on pointe d'ailleurs l'absence de signes forts envoyés à la jeunesse de France hier soir, lors de l'allocution télévisée du président de la République.
Les jeunes militants demandent au gouvernement de cesser de faire la sourde oreille et d'écouter sérieusement leurs revendications. A la CGT salariés étudiants, on tire la sonnette d'alarme et on rappelle haut et fort que la situation est « grave ». Les jeunes français sont dans une grande précarité. Et ce n'est certainement pas, les influenceurs, « sans aucune légitimité », reçus dernièrement sur Twitch par Gabriel Attal qui va la rassurer sur les intentions gouvernementales.
Un jeune sur six en décrochage scolaire
Selon des chiffres nationaux, "un étudiant sur six est en décrochage". Beaucoup de jeunes ont perdu la motivation et ne parviennent pas à se projeter dans un futur, encore très incertain. Pour aider cette jeunesse en souffrance, les syndicats et associations de lycéens et d'étudiants demandent la mise en place « rapide » d'un plan d'urgence de 1,5 milliards d'euros pour répondre aux enjeux et aux attentes du moment.
Mobilisation le 8 avril
Pour faire entendre leur voix, lycéens et étudiants se mobiliseront le 8 avril prochain. A Besançon, un rassemblement est prévu à 10h30 devant la préfecture du Doubs. Ne sachant pas s'ils obtiendront les autorisations nécessaires, les organisateurs prévoient une alternative numérique. « Mobilisons-nous » rappellent les jeunes bisontins.
