Le projet immobilier de l’Institut de Formation des Professions de Santé (IFPS) lancé en 2012 se concrétise. Ce nouveau bâtiment aux Hauts-du-Chazal mutualisera les formations qui étaient réparties auparavant à l’hôpital Saint-Jacques et sur le site des Tilleroyes. Le coût de l’opération, financé entièrement par la Région Bourgogne-Franche-Comté, est de 24 M€. L’édifice devrait accueillir près de 1000 élèves et une cinquantaine de professeurs, qui devraient pouvoir investir les lieux en 2023.
« Mutualiser les ressources, les moyens et les équipements »
C’est un ginkgo biloba qui a été planté sous une pluie battante en guise de première pierre ce jeudi, sur le terrain encore vague, qui sera bientôt investi par l’architecte Jean-Michel Buron. Ce nouveau projet aux Hauts-du-Chazal permettra l’implantation d’un centre unique dans le quartier de la technopole Temis Santé spécialisé sur les questions médicales, de soins et d’activités universitaires. L’installation de l’IFPS complètera ainsi les fonctions universitaires déjà existantes et rapprochera les étudiants et professions de santé de l’Hôpital Jean Minjoz. Ce nouvel édifice permettra de réunir en un lieu unique l’ensemble des élèves de l’IFPS, en proposant neuf formations : ambulanciers, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, masseurs kinésithérapeute, infirmiers, infirmiers anesthésistes, infirmiers de bloc opératoire, puéricultrices, et cadres de santé. Cet ouvrage conçu en partenariat avec le CHRU et l’IFPS accueillera plus de 1000 étudiants et une cinquantaine de formateurs sur une surface totale de 7196m².
Des anciens locaux vétustes
Selon les propos du directeur de l’agence Epicuria Architectes en charge du projet, cette construction devrait être « exemplaire » en matière de performances énergétiques. Ce nouvel IFPS sera constitué de salles banalisées, de salles de travaux pratiques et informatiques. Ainsi que de deux amphithéâtres de 90 places, et trois autres de 350 et de 175 places qui seraient à disposition de tous les publics. Ce nouveau pôle viendra donc remplacer les anciens sites des Tilleroyes et de l’hôpital Saint-Jacques, qui disposaient de locaux « vétustes et plus adaptés » selon Chantal Carroger, directrice générale du CHRU de Besançon. « Les dysfonctionnements des locaux et la dispersion des sites ne permettait plus de garantir des conditions d’enseignement satisfaisantes » d’après la Région. C’est pour cette raison que la collectivité a décidé de financer totalement cette construction permettant de mutualiser toutes les ressources, à hauteur de 24 M€.
