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Politique : Déplacement de Bruno Le Maire en Bourgogne Franche-Comté

Ce vendredi, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire était en visite en Côte d'Or et en Haute-Saône. Le membre du gouvernement est venu visiter deux entreprises soutenues par France Relance, ainsi que le site du collège Gérôme, qui accueillera le futur DGFIP de Vesoul, et son CFA.

Grand ami du maire de Vesoul Alain Chrétien, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire ne pouvait pas conclure sa visite en Bourgogne-Franche-Comté sans passer par la Nice de l'Est. Concernant l'implantation de la direction générale des finances publiques (DGFIP) à Vesoul, le membre du gouvernement a affirmé sa volonté d'assurer une équité entre les territoires : « Les territoires ruraux ont le droit aux mêmes services que les autres. Il n'y a pas de territoire d'élite, et de territoires secondaires. Les services publics doivent être présents sur l'ensemble du territoire national, c'est une question de justice et d'équité ». À cet effet, le ministre de l'Économie a annoncé la délocalisation de 5000 agents de la DGFIP qui s'implanteront dans les différents territoires au plus près des administrés, dont 50 à Vesoul. Une mesure qui permettra aux habitants de bénéficier d'un meilleur service : « C'est aussi une question d'efficacité. On gagnera en efficacité avec des agents au plus près des habitants, plutôt qu'à des centaines de kilomètres ».

Une volonté d'aider les projets innovants

Outre ce déplacement à Vesoul, Bruno Le Maire a également visité deux entreprises de la Région bénéficiant de l'aide de France Relance. Dans un contexte sanitaire et économique compliqué, le ministre de l'Économie a confirmé la volonté de l'État d'apporter son aide aux entreprises innovantes qui souhaitent investir et embaucher : « Il y a énormément d'inquiétude économique, je le mesure. Nous voulons apporter une réponse en réinvestissant dans le territoire. Les entreprises que j'ai visité ce matin hésitaient à investir. Nous leur apportons 1 million d'euros pour la première et 1,5 million pour la seconde ». Grâce à ce coup de pouce de l'État, les entreprises en question devraient respectivement ouvrir une trentaine et une centaine d'emplois. Une perspective d'embauche intéressante pour les jeunes notamment, dont la difficulté à s'insérer dans le monde professionnel ne cesse de croître. Une initiative félicitée et soutenue par Bruno Le Maire : « C'est la perspective d'un territoire qui se réindustrialise. Si les enveloppes sont épuisées et qu'il faut les recharger, nous n'hésiterons pas, si les projets sont innovants et créent de l'emploi rapidement ».