Les mesures de confinement de la population mises en place il y a une dizaine de jours par le gouvernement ont semble-t-il des conséquences positives sur la qualité de l‘air. Néanmoins, il est important de prendre cette information avec toutes les précautions d’usage. D’autant plus qu’en fonction des polluants recherché et des périodes , la situation diffère. Par exemple, si cette semaine, la présence de dioxyde d’azote issus du trafic routier a baissé, elle a augmenté, la semaine précédente dans d’autres domaines comme la pollution émise par la consommation de chauffage dans les foyers.
Dans ces conditions, il est donc difficile d’affirmer que la qualité de l’air s’est considérablement améliorée. Les prochaines études permettront de confirmer ou pas cette situation. D’autres paramètres sont également à prendre en considération avant d’impacter cette seule amélioration à la baisse du trafic routier. L’arrêt de certaines activités pourrait naturellement avoir une incidence positive. Il est également évoqué les conditions météo qui ont également un impact déterminant sur les concentrations des polluants, en agissant sur leur dispersion et sur leurs transformations chimiques. Par exemple, la bise ressentie depuis ce week-end a fait fortement chuter les concentrations de particules sur toute la région, et de manière générale de tous les polluants.
Au total, en Bourgogne Franche-Comté, une trentaine de stations fixes de mesures de qualité de l’air couvre le territoire. Les polluants y sont analysés en permanence tout au long de l’année.
