Suite à l’annonce d’Emmanuel Macron, plus d’1,6 millions de lycéens se retrouvent, cette semaine, à la maison. A l’approche du bac, de nombreux professeurs proposent à leurs élèves de suivre des cours à distance.
Même si ce contexte particulier de confinement pourrait nous y faire penser, l’heure n’est pas aux vacances. A quelques semaines du baccalauréat, les élèves sont invités à participer à des cours à distance comme le précise Anthony Borey, professeur de SES au lycée des Augustins : “La direction, la vie scolaire et les enseignants ont bien fait passer le message aux élèves vendredi dernier qu’il y aurait beaucoup de travail pendant cette période. Notre rôle est d’assurer une continuité pédagogique à nos élèves. Pour ma part, je fais cours aux horaires habituelles de l’emploi du temps des lycéens en utilisant “Ma Classe Virtuelle”, un site proposé par l’inspection académique qui me permet de transmettre des documents à mes élèves, montrer des éléments de cours, ajouter des vidéos, des images, les tenir au courant sur les heures d’audio conférence, …”.
Une même volonté pour les élèves et les professeurs…
Pour Ludivine qui est en terminale S aux Augustins, il est important d’avoir des cours à distance : “Même si cette situation est compliquée, il ne faut pas perdre de temps sur le programme de terminale. Personnellement je me suis fait un planning où je commence les cours à 9h pour terminer à 17h avec une pause entre 12h et 14h. On reçoit nos cours et nos devoirs depuis le site Ecole Direct avec même quelques contrôles à rendre. Ce matin par exemple j’ai fait une compréhension orale d’anglais et un contrôle de math à rendre.
Un avis partagé par Alix, actuellement en terminale S au Lycée Xavier Marmier : “A 10 semaines du bac, même s’il fait beau dehors, on ne peut pas se permettre de perdre autant de temps à rien faire à la maison. Pour moi, c’est très important que les professeurs assurent des cours à distance puisqu’on a un programme à terminer. Après, c’est vrai que certaines choses peuvent être plus difficiles sans les explications d’un professeur directement en classe. Je pense qu’il faut également trouver une motivation personnelle pour y arriver.”
D’après plusieurs retours d’élèves, il semblerait que les différentes plateformes utilisées comme support connaissent tout de même quelques limites :“Ce matin, nous étions 36 à nous connecter pour assister au cours. C’était un peu la cata. Pour parler, nous sommes obligés de cliquer sur un bouton. Si le professeur ne valide pas, nous ne pouvons pas prendre la parole. Ce n’est pas très pratique pour suivre un cours surtout avec un site qui bug et se déconnecte régulièrement”ajoute Alix.
