Choix du secteur :
Se connecter :

Besançon / Keolis : Une campagne de prévention pour éviter les accidents

Pour sensibiliser tous les publics à la sécurité sur le réseau Ginko, la société Keolis Besançon Mobilités lance une grande campagne « Attention Rhino ». Déclinée sous la forme d’affiches, de petits panneaux ou encore d’une vidéo et de stands d’information, cette campagne présente un rhinocéros skateur, baptisé « Gino », qui rappelle que la prudence est de rigueur aux alentours des voies de tramway.

1 tramway = 30 rhinocéros

Pour mieux représenter le danger, les instigateurs de cette campagne de sensibilisation ont choisi cet animal féroce et robuste, en rappelant qu’un tramway pèse l’équivalent de 30 rhinocéros à lui tout seul. Soit environ 40 tonnes. Autant dire que face à lui, « piétons, automobilistes, cyclistes et cyclomotoristes ne feront jamais le poids ». Des arguments de taille pour questionner piétons et voyageurs aux risques de collision avec le tramway et inciter à augmenter leur niveau de vigilance.

Entre 20 et 30 freinages d’urgence chaque mois

Chaque année, sur les lignes du Grand Besançon, entre 150 et 200 accidents sont évités par les conducteurs. Entre 20 et 30 freinages d’urgence sont pratiqués chaque mois par ces derniers pour éviter piétons, cyclistes ou automobilistes sur les voies du tramway. En 2018, 17 accidents tramway ont été enregistrés sur ce territoire, dont neuf concernent des passagers inattentifs. A travers cette opération, la société de transports veut alerter au manque d’attention et aux incivilités des automobilistes, des deux roues et des piétons, au non-respect des panneaux de signalisation, aux traversées de voies sans regarder, à l’inattention due au téléphone et aux écouteur, aux freinages brutaux, …. . Cette vigilance s’applique également aux voyageurs étourdis.

« Beaucoup de vigilance et d’anticipation »

Chez Keolis, en 2018, 150 agents ont reçu une formation de 18 jours. L’objectif étant de former pour apprendre à mieux anticiper les différentes situations. Amélie est conductrice depuis quatre ans à Besançon. Même si elle aime son métier, la jeune femme reconnaît que la conduite d’un bus ou d’un tram est parfois « stressante ». « Cela demande beaucoup de vigilance et d’anticipation » explique-t-elle. A tous les instants, les chauffeurs doivent être capables de prévoir un comportement. Amélie constate un manque d’attention des différents usagers qu’elle croise tout au long de son parcours. Pour cette professionnelle, les portables et les écouteurs sont des sources de distraction importantes. « Les gens sont dans leur bulle. Ils ne font pas attention. Ils n’entendent pas » explique-t-elle. Comme tous ses collègues, Amélie a suivi une formation en interne, durant laquelle tous ces points sont abordés.